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Actualités - CHRONOLOGIE

Discussion franche Hariri-Albright sur le processus de paix (photo)

Le chef du gouvernement Rafic Hariri, qui poursuit sa visite aux Etats-Unis, s’est rendu hier à Washington, où il a rencontré à 16h30 heure locale (23h30 heure de Bey-routh) le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright et a notamment examiné avec elle les perspectives de relance des volets libanais et syrien du processus de paix au Proche-Orient. A l’issue de l’entretien, M. Hariri a déclaré à la presse que la discussion a été «franche». Il a indiqué avoir explicité à Mme Albright la position libanaise et souligné la nécessité d’une reprise des négociations de paix entre le Liban et Israël et entre la Syrie et Israël. «Nous sommes prêts à reprendre les pourparlers à partir du point où ils étaient arrivés», a-t-il dit. Qualifiant de «très clairs» les propos tenus par Mme Albright, il a indiqué que les Américains étaient «déterminés à redoubler d’efforts dans les jours et les semaines qui viennent afin de parvenir à un résultat sur le volet palestinien», et que, d’autre part, «ils considèrent les volets libanais et syrien comme très importants». On comprend des propos du premier ministre que la priorité pour Washington reste actuellement aux négociations israélo-palestiniennes et qu’il lui est difficile d’envisager une relance des autres volets avant de parvenir à un résultat tangible dans le premier. A la question de savoir s’il était lui-même pessimiste, M. Hariri a répondu que «les choses ne sont ni en blanc ni en noir». «Il y a des obstacles, mais les Américains ont promis de s’y attaquer», a-t-il dit. M. Hariri était arrivé dans la capitale fédérale dans la nuit de jeudi à vendredi, venant de New York, où il venait de rencontrer le secrétaire général des Nations Unies Kofi Annan, peu après son intervention devant l’Assemblée générale de l’organisation. A Washington, il a aussitôt après son arrivée eu un entretien avec le prince héritier séoudien, l’émir Abdallah Ben Abdel Aziz, également en visite aux Etats-Unis. Ce dernier l’a mis au courant des contacts qu’il avait eus avec les responsables américains au sujet du processus de paix. En matinée, M. Hariri a rencontré le secrétaire d’Etat adjoint pour le Proche-Orient Martin Indyk, avec lequel il s’était entretenu une première fois à New York. Le premier ministre devait revoir M. Indyk une troisième fois en soirée, après l’entretien avec Mme Albright, cette fois-ci en présence du ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh et du coordonnateur américain pour le processus de paix Dennis Ross. A New York, où M. Hariri devait retourner dans la nuit, une source du ministère israélien des Affaires étrangères avait indiqué jeudi que M. Annan avait l’intention de dépêcher prochainement un émissaire au Liban et en Israël pour examiner les possibilités d’application de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Dans les milieux du premier ministre, on précise toutefois que ce dernier a réaffirmé au secrétaire général, lors de sa rencontre avec lui, la position libanaise exigeant une application sans condition de cette résolution. Selon ces milieux, M. Hariri a souligné à l’adresse de M. Annan que «toute nouvelle proposition israélienne constituerait une tentative de court-circuiter» les possibilités de relance du processus de paix et de «séparer les volets libanais et syrien».
Le chef du gouvernement Rafic Hariri, qui poursuit sa visite aux Etats-Unis, s’est rendu hier à Washington, où il a rencontré à 16h30 heure locale (23h30 heure de Bey-routh) le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright et a notamment examiné avec elle les perspectives de relance des volets libanais et syrien du processus de paix au Proche-Orient. A l’issue de...