Le ministère des Affaires étrangères n’a pas encore été officiellement informé des dispositions prises par les autorités du Congo démocratique à l’encontre des ressortissants libanais travaillant dans le commerce du diamant. «Le chargé d’affaires du Liban dans l’ex-Zaïre, M. Schéhadé Moallem, n’a encore envoyé aucune note d’information à ce sujet au ministère des Affaires étrangères qui attend d’obtenir des détails sur la situation des Libanais dans ce pays pour réagir», ont affirmé les milieux du palais Bustros. Rappelons que les autorités congolaises ont ordonné la fermeture de tous les comptoirs de diamants et l’annulation de tous les permis octroyés aux Libanais et aux autres étrangers. Les commerçants de diamants ont été sommée de liquider leurs affaires dans le délai d’une semaine. Cette décision est dramatique pour les Libanais établis dans l’ex-Zaïre, le marché du diamant étant principalement contrôlé par la colonie libanaise de 2000 personnes qui possèdent environ 200 comptoirs dispersés sur le territoire congolais. Le commerce du diamant a été monopolisé par une entreprise publique, le SASMIP (Service d’achat des substances minérales précieuses) en joint-venture avec des capitaux israéliens.
Le ministère des Affaires étrangères n’a pas encore été officiellement informé des dispositions prises par les autorités du Congo démocratique à l’encontre des ressortissants libanais travaillant dans le commerce du diamant. «Le chargé d’affaires du Liban dans l’ex-Zaïre, M. Schéhadé Moallem, n’a encore envoyé aucune note d’information à ce sujet au...
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