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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamoun : il y a un seul électeur

Deux des figures de l’opposition chrétienne, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun et l’ancien député Albert Moukheiber, ont évoqué hier l’élection présidentielle à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. M. Chamoun a souligné par la suite que le terme «élection» ne s’appliquait pas au Liban, dans la mesure où il existe «un seul électeur dont tout le monde attend la décision». Quant à M. Moukheiber, il a réclamé une élection «indépendante» et libre de «toute interférence extérieure». Interrogé par les journalistes sur le point de savoir s’il avait évoqué avec le patriarche la question de la présidentielle, M. Chamoun a déclaré: «Je ne sais pas si on peut l’appeler élection ou désignation. Appelez-là comme vous voulez. Nous avons bien entendu examiné ce sujet». «Nous considérons que l’échéance présidentielle doit être une élection au vrai sens du terme. Si tel était le cas, nous dirions bienvenus à quiconque serait élu. Mais tel n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui. Il n’y a pas d’élection de la part de la Chambre des députés, car il existe un seul électeur qui est connu et dont tout le monde attend la décision». En réponse à une question, M. Chamoun a indiqué que son parti n’avait pas de candidat, soulignant qu’«aucun des présidentiables mentionnés actuellement n’est en mesure de satisfaire, non seulement les aspirations du parti, mais aussi celles des Libanais». «Pour que ces aspirations soient satisfaites, il y a un certain nombre de conditions qui doivent être réunies. Or ces conditions sont hors de propos aujourd’hui», a-t-il dit. Interrogé au sujet de la situation à Jezzine, le chef du PNL a estimé que seul le patriarche Sfeir était «en mesure de régler le problème de cette région en se rendant sur place». «Hors de lui, il n’ y a pas de solution», a-t-il assuré. Moukheiber: non aux «interférences extérieures» Pour sa part, M. Moukheiber, qui a rencontré séparément le patriarche, a déclaré par la suite que le prochain chef de l’Etat devrait être «libre dans la conduite de la politique d’un Liban libre et indépendant». A la question de savoir s’il était d’accord avec la position du Amid du Bloc national Raymond Eddé, favorable en l’état actuel des choses à une prorogation du mandat du président Elias Hraoui, M. Moukheiber a répondu: «Non. Mon souci et celui de l’opposition aujourd’hui est d’assurer l’indépendance de l’élection du président, loin de toute interférence extérieure». «Nous sommes pour un Liban libre et indépendant, et pour un président auquel le peuple aura assuré une autonomie de décision afin qu’il puisse être en mesure de gouverner», a-t-il répété.
Deux des figures de l’opposition chrétienne, le chef du Parti national libéral (PNL) Dory Chamoun et l’ancien député Albert Moukheiber, ont évoqué hier l’élection présidentielle à Bkerké avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. M. Chamoun a souligné par la suite que le terme «élection» ne s’appliquait pas au Liban, dans la mesure où il existe...