Rechercher
Rechercher

Actualités - INTERVIEWS

Michel Pharaon souligne l'importance des conjonctures régionale et internationale

Le député Michel Pharaon a mis l’accent sur la nécessité «d’élire un président de la République qui reflèterait les ambitions des Libanais et serait protecteur de la Constitution et garant d’un Etat de droit et des institutions». Dans une interview accordée à la chaîne de télévision LBC, le député de Beyrouth a déclaré que «le chef de l’Etat devrait jouir de la confiance de toutes les instances parce qu’il aura à prendre des décisions difficiles dans des circonstances difficiles comme ce fut le cas pendant le mandat du président Elias Hraoui». Prié de dire s’il a un candidat favori à la première magistrature, M. Pharaon a affirmé qu’il est préférable de s’entendre sur un candidat jouissant d’un important appui et qui sera à même «d’exercer ses fonctions d’une manière efficace». «Nous avons encore le temps d’y penser, les concertations sont en cours», a-t-il dit. Concernant l’intérêt que portent les Américains à la prochaine échéance constitutionnelle, M. Pharaon a déclaré: «L’ambassadeur américain a dit qu’il ne soutenait pas de candidat et les Etats-Unis sont concernés par cette échéance comme les autres pays à leur tête la Syrie et la France qui appuient le Liban et ont marqué son histoire. L’élection d’un président de la République est une affaire libanaise. L’orientation de cette élection a été marquée dans le passé, dans des circonstances ordinaires, par les conjonctures régionale et internationale. Comment ne le serait-elle pas aujourd’hui alors que nous avons à affronter une échéance régionale et qu’il existe une alliance libano-syrienne dans le cadre des pourparlers de paix?», s’est- il-interrogé. M. Pharaon a mis l’accent sur la nécessité de créer un ministère du Plan susceptible d’élaborer un plan économique global pour le pays en prévision de la globalisation. Il a qualifié de «très positive» la démarche visant à abolir graduellement les barrières douanières entre le Liban et la Syrie tout en estimant par ailleurs que certains secteurs devraient être protégés. «Cette démarche paverait la voie à la création d’un axe économique entre le Liban, la Syrie et l’Irak pour affronter les défis à relever après l’instauration de la paix dans la région», a-t-il dit. En réponse à une question au sujet de l’hippodrome, M. Pharaon a réaffirmé qu’il n’y a aucune tentative de faire disparaître l’hippodrome. «Cette question a été tranchée par l’Exécutif, le Législatif et le conseil municipal de Beyrouth», a-t-il dit. Il a affirmé que cet endroit a consacré l’unité nationale pendant les heures les plus sombres de la guerre et constitue un lieu de prédilection pour la préservation de la race chevaline arabe.
Le député Michel Pharaon a mis l’accent sur la nécessité «d’élire un président de la République qui reflèterait les ambitions des Libanais et serait protecteur de la Constitution et garant d’un Etat de droit et des institutions». Dans une interview accordée à la chaîne de télévision LBC, le député de Beyrouth a déclaré que «le chef de l’Etat devrait jouir de...