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Actualités - INTERVIEWS

Dans une interview accordée à une revue égyptienne Hariri : la sécurité du Liban et celle de la Syrie sont interdépendantes

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a affirmé que «la sécurité du Liban et celle de la Syrie sont interdépendantes» et que «la Békaa a depuis toujours constitué le flanc mou de la Syrie sur le plan militaire». Il a estimé que les relations privilégiées qu’entretiennent les deux pays se justifie encore plus aujourd’hui par la confrontation avec Israël avant de rappeler que l’Etat hébreu occupe depuis 1967 des territoires syriens et depuis 1978 des territoires libanais. Dans une interview accordée à la revue égyptienne, «Rose el-Youssef», M. Hariri a réitéré sa proposition de signer un traité de paix avec Israël dans un délai de trois mois si Israël se retire du Golan et du Liban-Sud. Il a affirmé que le Liban et la Syrie se sont entendus depuis la conférence de Madrid pour s’abstenir de signer des traités de paix unilatéraux avec Israël. «Certains tentent aujourd’hui de montrer ce fait comme servant seulement les intérêts de la Syrie», a-t-il dit. Et d’ajouter qu’«Israël ne veut pas la paix. L’Etat hébreu est en train de poser des conditions illogiques pour son retrait». En réponse à une question au sujet de la présidentielle, M. Hariri a déclaré que le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, a déjà annoncé à plusieurs reprises qu’il n’avait pas l’intention de poser une nouvelle fois sa candidature et par conséquent ce sujet est tranché dans les milieux politiques libanais. «Il est vrai qu’un article de la Constitution empêche les fonctionnaires de la première catégorie, parmi lesquels figurent entre autres le commandant en chef de l’armée, les juges et le gouverneur de la Banque du Liban, de présenter leur candidature pour la présidentielle s’ils occupent toujours leurs postes. Mais si une entente autour du nom d’un de ces candidats est réalisée, en l’occurrence autour de la personne du commandant en chef de l’armée, la Constitution peut être amendée en quelques jours. La Constitution prévoit une procédure pour l’amendement de ses dispositions», a-t-il dit. Le chef du gouvernement a par ailleurs affirmé que le traitement réservé aux Palestiniens par les autorités libanaises est le même que celui réservé à tous les ressortissants arabes. «Il est identique à celui appliqué par les autorités égyptiennes. Si un Palestinien détenteur d’un document de voyage se rend dans un pays du Golfe, il devrait demander un visa d’entrée en Egypte s’il décide d’y retourner» a-t-il souligné avant d’ajouter qu’en accordant un passeport à une personne, on ne lui confère pas la citoyenneté. Répondant à une question sur le sort des soldats de l’ALS, M. Hariri a démenti catégoriquement l’hypothèse d’une intégration des effectifs de l’ALS au sein de la troupe. Evoquant la conjoncture économique, M. Hariri a mis l’accent sur l’importance de la stabilité monétaire avant de souligner que «l’inflation ne dépasse pas aujourd’hui les 5% alors qu’elle était de 120% au moment où j’ai été désigné à la tête du gouvernement, il y a six ans».
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a affirmé que «la sécurité du Liban et celle de la Syrie sont interdépendantes» et que «la Békaa a depuis toujours constitué le flanc mou de la Syrie sur le plan militaire». Il a estimé que les relations privilégiées qu’entretiennent les deux pays se justifie encore plus aujourd’hui par la confrontation avec Israël avant de...