Autoroute arabe : mécontentement des propriétaires de biens-fonds

Dans un communiqué qu’il ont fait paraître hier, les propriétaires des biens-fonds lésés, ont exprimé leur mécontentement des conséquences pratiques engendrées par la construction de l’autoroute arabe sur la tranche qui relie les régions de Sofar Charoun, Bedghan. Réunis à l’hôpital al-Najda, les ayants droit ont tout d’abord soulevé la question des indemnités qui ont été décidées, «de manière arbitraire par le comité d’expropriation» qui a décidé de la saisie d’une partie ou de la totalité de leurs propriétés dans le cadre de la construction de cette autoroute. Les ayants droit ont en outre dénoncé la manière dont le découpage a été effectué, leurs biens-fonds ayant été, dans certains cas, fragmentés en petites parcelles qui n’ont plus grande utilité, l’expropriation n’ayant pas été appliquée intégralement à ces propriétés. Par ailleurs, les participants ont mis l’accent sur le fait qu’il s’agit d’une «autoroute express», qui sera par conséquent interdite au commerce ou autre activité, d’où l’aspect défavorable du projet qui ne présente plus d’intérêt particulier pour les habitants de la région. Par conséquent, les ayants droit ont estimé que la question du «quart gratuit» dont devrait bénéficier l’Etat, est «injustifié». Le communiqué a par ailleurs soulevé la question de la pollution que pourra engendrer cette autoroute. La question qui reste posée, ont ajouté les participants, est de savoir s’il existe des mesures de prévention contre la pollution. Le communiqué a enfin réclamé avec insistance que «soient prises en compte les revendications des ayants droit, et ce, de manière radicale afin de remédier à la situation d’injustice dont il ont fait l’objet». Sur un autre plan, soulevant l’affaire des expropriations qui ont lieu toujours dans les mêmes localités, dans le cadre du projet d’installation de lignes électriques de haute tension reliant Bsalim à Aramoun, le communiqué a relevé que les estimations des biens-fonds pour le calcul des indemnités à payer aux personnes lésées ont été, là aussi «d’une injustice rare». Les propriétaires, qui ont d’ailleurs l’intention de présenter des plaintes dans le délai qui leur est imparti, «ont été surpris de voir que les poteaux électriques ont déjà été érigés, sans qu’ils n’aient été prévenus» a conclu le texte du communiqué.