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Actualités - CHRONOLOGIE

La classe politique salue en Soha Béchara une héroïne et un symbole de la résitance "La libération a été obtenue sans contrepartie", assure le ministère français des AE (photo)

Au lendemain de sa libération-surprise de la prison de Khiam, Soha Béchara a continué d’être sollicitée par de nombreuses personnes. Par ailleurs, le ministère français des Affaires étrangères a assuré hier que «la libération de Soha Béchara a été obtenue sans aucune contrepartie». Rappelons que la France a joué un rôle déterminant dans cette libération. Le matin, Mlle Béchara a subi des examens médicaux à l’AUH alors que le soir, elle a accordé une entrevue à la «Voix du peuple». De nombreuses personnes s’étaient regroupées à la station pour l’ovationner. On a notamment relevé la présence de Mgr Khalil Abinader, ancien archevêque maronite de Beyrouth. Au siège du Parti communiste libanais, Mlle Béchara a passé sa matinée à serrer des mains et à répondre au téléphone. Le chef de l’Etat, M. Elias Hraoui, a notamment contacté le secrétaire général du PCL, Farouk Dahrouge. Il a été décidé que Mlle Béchara visiterait le palais présidentiel pour remercier M. Hraoui de s’être occupé de son cas, et ce, à une date qui sera déterminée ultérieurement. Parmi les visiteurs de Soha Béchara hier, plusieurs personnalités: Farouk Barbir, ministre de l’Enseignement professionnel et technique, Ghazi Seifeddine, ministre d’Etat, Mohammed Raad, député et président du conseil politique du Hezbollah, à la tête d’une délégation du parti, Salah Haraké, député, Abdel Magid Zein, ancien député, Maan Bachour, président du Forum national arabe, Samih Soueidane, président du conseil général à l’Union nationale, Oussama Saad, vice-président de l’Organisation populaire nassérienne, Kamel Mouhanna, président de l’Association Amel, Abdel Amir Najdé, président du syndicat du transport terrestre, Sayed Frangié, Kamal Hamdane. De nombreuses délégations d’associations et d’institutions sont également venues marquer de leur présence cette journée. Les ministres et députés Par ailleurs, Mlle Béchara a reçu des appels de Hussein Husseini, ancien président de la Chambre, de Michel Eddé, ministre d’Etat, d’Ayoub Hemayed, ministre des Affaires sociales, d’Omar Meskaoui, ministre du Transport, de Jean Obeid, ministre de l’Education nationale, d’Elias Hanna, ministre d’Etat, et des députés: Moustapha Saad, Mohammed Abdel Hamid Beydoun, Assem Kanso. Elle a également été contactée par Ghazi Aridi, vice-président du Parti socialiste progressiste, Monique Picard-Weil, son avocate française, Mahmoud Abdel Khalek, parlant au nom du Parti syrien national social, Ali Eid, lui transmettant le message du Parti arabe démocratique. Des coups de fil du Parti communiste français et du Front palestinien de libération lui sont également parvenus. Des messages de félicitations sont arrivés au Parti communiste de l’institution «Oxfam», de l’Union de la jeunesse démocratique internationale, du Parti communiste soudanais, et du Rassemblement des médecins du Liban. Prises de position Le retour de Mlle Béchara à Beyrouth après dix ans d’absence a suscité hier de nombreuses réactions dans les milieus politiques. Le président Rachid Solh a considéré que «l’héroïne Soha Béchara est retournée à Beyrouth et a prouvé au monde entier, avec son courage, sa résistance et ses sacrifices, que le peuple Libanais luttera contre Israël jusqu’à la libération totale». Il a ajouté: «Les peuples arabes sont redevables au Liban parce que ce pays ne lutte pas uniquement pour sa propre cause mais pour celle de tout le monde arabe». Pour sa part, le président Chafic Wazzan a déclaré que «la résistance est le seul moyen de combattre les agressions et l’occupation». «Même le Congress américain ne considère plus la résistance comme du terrorisme, a-t-il poursuivi, parce que des personnes comme Soha Béchara ont montré au monde que la résistance est un droit et un honneur». Le député Baha’eddine Itani a dit que «la libération de Souha Béchara aura une grande incidence locale, arabe et internationale, et aura une influence positive sur la situation des détenus dans les prisons israéliennes, d’autant plus qu’elle révèle le vrai visage d’Israël au monde». Et de poursuivre: «Il faut reconnaître au président Hariri le mérite de cette libération et exiger celle de tous les prisonniers». Le député Anouar Khalil a considéré que «la libération de Soha Béchara est une preuve que l’occupant israélien a cédé à la pression, qu’il se débat dans des problèmes, et qu’il avoue la médiocrité de ses agents». Le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun a remercié Mlle Béchara pour sa conférence de presse qui «a contribué à créer une atmosphère patriotique et à donner une image digne des Libanais». Le député Ismaïl Succariyé a félicité «Soha Béchara, qui symbolise toute la dignité d’un peuple, pour sa liberté retrouvée». Dans un communiqué, le parti Baas a considéré que «le retour de Soha Béchara montre clairement l’attachement des résistants à leur terre d’une part, et l’affaiblissement d’Israël d’autre part, et assure que le jour de la libération n’est pas loin». Un autre communiqué a été publié hier par le Comité de suivi des détenus libanais dans les prisons israéliennes qui a insisté sur le fait que «la libération de Soha Béchara couronne les efforts de la campagne mondiale que nous avons lancée, et que nous poursuivrons jusqu’à ce que les 180 détenus en Israël et à Khiam soient relâchés».
Au lendemain de sa libération-surprise de la prison de Khiam, Soha Béchara a continué d’être sollicitée par de nombreuses personnes. Par ailleurs, le ministère français des Affaires étrangères a assuré hier que «la libération de Soha Béchara a été obtenue sans aucune contrepartie». Rappelons que la France a joué un rôle déterminant dans cette libération. Le matin,...