Kabalan désolé que le grand électeur ne soit pas libanais

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, s’est dit hier «désolé qu’on se soit habitué au Liban à ce que le grand électeur dans le scrutin présidentiel ne soit pas libanais». Cheikh Kabalan, qui s’exprimait lors du prêche du vendredi, a souhaité que «les Libanais puissent disposer de la capacité de jouer un rôle dans ce scrutin», tout en estimant que ce rôle devrait être tenu dans le sens d’«une affirmation de l’arabité du Liban, de sa position au sein de la famille arabe et de ses relations privilégiées avec la Syrie». Pour lui, «les aspects positifs» de ces relations privilégiées ont été «démontrés dans plusieurs domaines». «Le Liban fort est celui qui se tient aux côtés de la Syrie», a-t-il ajouté, assurant que cette dernière «aide le Liban sans conditions pour qu’il récupère sa souveraineté et son indépendance».