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Actualités - CONFERENCES INTERNATIONALES

Après la Turquie, et pour le 900e anniversaire de la première croisade Arrivée au Liban d'une marche de réconciliation Objectif : demander pardon pour les excès commis par les congrès

Des démarches de «réconciliation» et de «pardon», pour les excès qui ont marqué les Croisades, seront organisées au Liban, à partir de lundi. Le directeur de cette «croisade du pardon» («reconciliation walk») pour le Moyen-Orient, M. Matthew Hand, a tenu hier une conférence de presse, à l’Ordre de la presse, pour présenter le programme local de cette démarche, à laquelle participeront un millier de chrétiens américains et européens, et parfois des descendants de familles ayant effectivement pris part aux Croisades. Dans sa conférence de presse, M. Hand a commencé par retracer l’historique de cette initiative, qui a vu le jour en 1996, dans les milieux protestants américains. Il a précisé que la «marche de réconciliation» coïncide avec le 900e anniversaire de la première Croisade, et suit les diverses étapes de la première Croisade, de Cologne à Jérusalem. Son organisation, en Turquie, a reçu une couverture médiatique et un accueil exceptionnels, a-t-il notamment relevé, et les «marcheurs du pardon» ont ainsi pu se disperser à travers la Turquie et faire parvenir leur message à plus de 1000 villes et villages turcs. Loin d’être un mouvement d’«évangélisation masquée», la marche de réconciliation est un acte sincère de réconciliation personnelle, face à face, entre les descendants des Croisés et leurs victimes en Orient, chrétiens, musulmans ou juifs, a souligné M. Hand. Après un temps d’immersion dans la culture locale, les marcheurs se disperseront dans le pays, porteurs d’une «lettre de réconciliation» s’adressant à tous les groupes qui ont eu à souffrir des Croisés, associant la croix du Christ à la mort, à la destruction et au pouvoir politique. «Les participants à la marche de réconciliation ne représentent aucune des Eglises présentes au Moyen-Orient, et ne chercheront pas à obtenir l’adhésion ou la participation des fidèles de ces Eglises à leur programme», a encore souligné M. Hand. «En ce pénible souvenir de la première Croisade, a-t-il poursuivi, nous souhaitons réussir à suivre les traces des Croisés, afin de demander pardon pour leurs actes, qui ont dénaturé le sens véritable de la croix. Nous regrettons très vivement ce que nos ancêtres ont commis comme crimes et atrocités, au nom du Christ, ainsi que la cupidité, la haine et la peur, et en général toutes les violences commises au nom de Jésus-Christ». Les marcheurs du pardon continueront d’affluer au Liban, au cours des prochains jours. Leurs rencontres avec les chefs politiques et religieux des différentes communautés commenceront lundi.
Des démarches de «réconciliation» et de «pardon», pour les excès qui ont marqué les Croisades, seront organisées au Liban, à partir de lundi. Le directeur de cette «croisade du pardon» («reconciliation walk») pour le Moyen-Orient, M. Matthew Hand, a tenu hier une conférence de presse, à l’Ordre de la presse, pour présenter le programme local de cette démarche, à...