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Actualités - CHRONOLOGIE

L'émissaire américain attendu la semaine prochaine Nouvelle mission exploratoire de Dennis Ross au P.O.

Dennis Ross va reprendre son bâton de pèlerin. L’émissaire spécial du président américain est attendu la semaine prochaine au Proche-Orient pour tenter une nouvelle fois de relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, ainsi que l’ont demandé le président Yasser Arafat et le premier ministre Benjamin Netanyahu lors de la conversation téléphonique que le chef de l’Exécutif US a eue avec chacun d’eux, mercredi à partir de Moscou où il se trouvait encore M. Ross «informera le président et le secrétaire d’Etat Madeleine Albright sur les chances que les parties parviennent à un accord sur la base de l’initiative américaine», a annoncé la Maison-Blanche depuis Armagh, en Irlande du Nord, où se trouve M. Clinton. Frustré par le rejet des propositions de paix américaines par M. Netanyahu, M. Clinton refusait depuis des mois de s’engager personnellement dans un effort de relance des négociations en dépit des appels israéliens et palestiniens en ce sens. Pourtant, tant les Palestiniens que les Israéliens ont accueilli avec tiédeur la décision américaine, chaque partie attendant de M. Clinton qu’il obtienne des concessions de l’autre. Toutes deux cependant semblent avoir décidé de ravaler leur déception. Sommet possible A Durban où il participait au sommet des non-alignés, M. Arafat a réclamé «une nouvelle impulsion internationale» pour sauver le processus de paix. «Nous avons dit oui à l’initiative américaine bien qu’en soumettant un certain nombre d’observations mais jusqu’à présent Israël hésite: il nous faut une nouvelle impulsion internationale pour que le processus de paix puisse se poursuivre», a déclaré M. Arafat lors d’une conférence de presse. Il a rappelé à cet égard que les Palestiniens avaient «fermement appuyé une initiative des présidents Chirac et Moubarak en faveur d’une conférence internationale». Pour sa part, M. Nabil Abou Roudeina, un proche conseiller du président de l’Autorité palestinienne, a affirmé que le coup de téléphone de Clinton «soulignait l’importance de la situation actuelle et des efforts pour raviver le processus de paix». «Pour que des progrès soient accomplis, il faudrait que l’administration américaine concentre ses efforts sur un «oui» de Netanyahu à tous les éléments de son initiative», a précisé le négociateur palestinien en chef Saëb Erakat. Selon M. Erakat, M. Clinton doit demander à M. Netanyahu d’accepter de ralentir la colonisation juive et de s’engager à un retrait ultérieur de Cisjordanie. «M. Clinton a affirmé à M. Netanyahu qu’il entendait s’investir personnellement dans la réactivation accélérée du processus de paix israélo-palestinien, dès la fin de sa visite à Moscou», a indiqué de son côté le porte-parole du premier ministre israélien Aviv Bushinsky. Selon un autre porte-parole israélien, David Bar-Illan, Benjamin Netanyahu «pense que nous sommes tellement près d’un accord qu’un petit coup de pouce de l’administration (américaine) pourrait suffire». Si des progrès étaient obtenus, un sommet tripartite réunissant MM. Clinton, Arafat et Netanyahu pourrait être organisé à l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies la semaine prochaine, a indiqué M. Bar-Illan pour qui la question débattue actuellement par les négociateurs est celle de l’exigence israélienne que l’Autorité palestinienne «brise l’infrastructure terroriste».
Dennis Ross va reprendre son bâton de pèlerin. L’émissaire spécial du président américain est attendu la semaine prochaine au Proche-Orient pour tenter une nouvelle fois de relancer le processus de paix entre Palestiniens et Israéliens, ainsi que l’ont demandé le président Yasser Arafat et le premier ministre Benjamin Netanyahu lors de la conversation téléphonique que le...