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Actualités - CHRONOLOGIE

Les américains participent à l'enquête Planet Hollywood : la police disposerait de pistes solides

Le président Nelson Mandela s’est dit «confiant» mercredi en l’arrestation prochaine par la police sud-africaine des auteurs de l’attentat qui a fait un mort et 27 blessés mardi soir au Planet Hollywood du Cap. De son côté le gouvernement américain reste prudent et ne veut pas «tirer de conclusions hâtives». «Nous n’avons rien qui permette de conclure qu’il existe un lien entre cet attentat et Ben Laden», a déclaré au Cap un responsable U.S. qui a tenu à garder l’anonymat. La police a «une idée de qui a commis le crime. Je suis confiant dans l’arrestation prochaine de ses auteurs», a dit de son côté le président sud-africain lors d’une réunion de dirigeants religieux à Umtata (province du Cap oriental, sud-est). Le ministre sud-africain de la Sécurité, Sydney Mufamadi, a confirmé de son côté que la police disposait de «pistes solides» qui permettent «d’être optimiste quant à un progrès prochain». «Mais, moins on en dira à propos de cet événement, mieux ce sera, sinon nous nous nuirions à nous-mêmes», a-t-il ajouté. Il a indiqué que deux agents du FBI américain étaient attendus mercredi soir en provenance de Nairobi, où ils enquêtaient sur les deux attentats perpétrés le 7 août contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. Un agent du FBI basé en permanence en Afrique du Sud s’est déjà rendu sur les lieux de l’attentat tôt dans la matinée de mercredi, a-t-il précisé. Le ministre n’a toutefois fait aucun commentaire sur la liaison entre l’attentat contre le Planet Hollywood et les représailles américaines ayant suivi les attentats en Afrique. Mais il a souligné que, si un telle liaison était avérée, cela marquerait le «premier incident international de terrorisme à intervenir en Afrique du Sud». M. Mufamadi a expliqué que, malgré l’expertise dont disposait l’Afrique du Sud pour enquêter sans aide internationale, «nous avons compris depuis longtemps que nous ne pouvons plus assurer la sécurité de notre pays dans l’isolement». Il a estimé que le Planet Hollywood avait pu être considéré comme une «cible facile» par les auteurs de l’attentat en raison des mesures déjà prises par l’Afrique du Sud pour assurer la sécurité des bâtiments officiels américains. Il a jugé très probable que des «opérateurs locaux» aient pu être utilisés par le terrorisme international. Des habitants du Cap sont venus tôt mercredi déposer des fleurs parmi les débris et les traces de sang marquant encore l’entrée du restaurant, situé sur le Waterfront, le site le plus fréquenté par les touristes au Cap. La police a ensuite interdit les abords du restaurant. Elle étudie des bandes vidéo enregistrées par les caméras de surveillance. Le président Mandela a déclaré qu’il «était choqué et en même temps en colère» face à un attentat dirigé non seulement contre l’Afrique du Sud «mais aussi contre toute la communauté internationale». Il a condamné l’attentat comme un «acte de lâcheté barbare, inhumain et cruel». La chaîne de restauration américain McDonald a indiqué hier qu’elle avait accru les mesures de sécurité dans ses restaurants à travers le pays. Mardi soir, l’attentat avait été revendiqué par une personne se réclamant des «Musulmans contre l’oppression globale», mais cette organisation a démenti mercredi toute implication. Les «Musulmans contre l’oppression globale» avaient organisé des manifestations contre la visite du président américain Bill Clinton en Afrique du Sud, au mois de mars. Parmi les blessés de l’attentat figure une famille entière de touristes britanniques, la mère, le père, deux enfants, la grand-mère et le grand-père. Les deux enfants sont sérieusement blessés: Jacob 3 ans est atteint à la colonne vertébrale et Laura, 8 ans, a perdu un pied. (AFP, Reuters)
Le président Nelson Mandela s’est dit «confiant» mercredi en l’arrestation prochaine par la police sud-africaine des auteurs de l’attentat qui a fait un mort et 27 blessés mardi soir au Planet Hollywood du Cap. De son côté le gouvernement américain reste prudent et ne veut pas «tirer de conclusions hâtives». «Nous n’avons rien qui permette de conclure qu’il existe...