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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il doit rencontrer Hariri aujourd'hui Abou Rizk : la main-d'oeuvre étrangère, une menace pour les ouvriers libanais

Dans le cadre de sa tournée auprès des responsables politiques et chefs religieux entamée à la suite de sa réélection à la tête de la Confédération générale des travailleurs du Liban, en juillet dernier, le président de la centrale syndicale, M. Elias Abou Rizk, doit conférer aujourd’hui avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri. Un certain froid avait caractérisé les relations des deux hommes depuis plus de deux ans, lorsque M. Abou Rizk avait appelé à des manifestations pour protester contre la «politique d’appauvrissement» du gouvernement et son projet de loi sur la réorganisation du paysage audiovisuel. M. Abou Rizk a qualifié cette rencontre de «naturelle» affirmant qu’elle intervient au terme des dernières élections au sein de la centrale syndicale qui ont consacré sa réunification. Aussi M. Abou Rizk a-t-il rappelé que M. Hariri a, dans une déclaration faite à la suite de la proclamation des résultats du scrutin, félicité la centrale pour l’élection d’un nouveau président à sa tête. Hier, M. Abou Rizk s’est rendu successivement, à la tête d’une délégation de la centrale syndicale, auprès du président du Conseil supérieur chiite, l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, et du secrétaire général du Parti communiste, M. Farouk Dahrouj. M. Abou Rizk a souligné la nécessité de renforcer la protection de la main-d’œuvre locale face à la concurrence déloyale de la main-d’œuvre étrangère. Il a estimé que la vague de licenciement collectif qui s’est aggravée dernièrement est principalement due à la main-d’œuvre étrangère. «La présence de cette main-d’œuvre constitue désormais une forte pression sur les ouvriers libanais qui vont se retrouver à la rue en raison des licenciements collectifs», a-t-il dit. M. Abou Rizk a déclaré que l’imam Chamseddine a dénoncé les licenciements collectifs et a demandé que la centrale syndicale se penche sérieusement sur cette question avant de mettre l’accent sur la nécessité d’établir une étude sur ce sujet basée sur des chiffres. Par ailleurs, à l’issue de son entretien avec M. Dahrouj, M. Abou Rizk a déclaré qu’il a évoqué avec son interlocuteur les moyens à mettre en œuvre pour renforcer l’unité syndicale retrouvée lors des dernières élections à la CGTL.
Dans le cadre de sa tournée auprès des responsables politiques et chefs religieux entamée à la suite de sa réélection à la tête de la Confédération générale des travailleurs du Liban, en juillet dernier, le président de la centrale syndicale, M. Elias Abou Rizk, doit conférer aujourd’hui avec le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri. Un certain froid avait caractérisé...