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Actualités - CHRONOLOGIE

Les Taliban rejettent une offre US de dialogue

Alors que Washington manifestait son opposition publique à l’envoi d’une commission d’enquête internationale au Soudan aux fins de vérifier si l’usine pharmaceutique détruite fabriquait des armes chimiques (VOIR PAGE 8) les taliban rejetaient, de leur côté, une offre américaine de dialogue en raison des attaques lancées la semaine dernière par les Etats-Unis contre des camps islamistes en Afghanistan, a annoncé hier l’agence de presse afghane islamique (AIP, dont le siège est au Pakistan). A Islamabad, un porte-parole de l’ambassade américaine a pour sa part confirmé que l’Administration Clinton souhaitait discuter avec le gouvernement afghan d’Oussama Ben Laden, le millionnaire séoudien accusé par Washington d’être le commanditaire des récents attentats antiaméricains en Afrique de l’Est. «Nous sommes naturellement intéressés par un dialogue avec les taliban sur Ben Laden et d’autres sujets concernant le terrorisme international», a dit Richard Hoagland citant des sources proches du département d’Etat. Ce week-end, le chef suprême des anciens «étudiants en religion», le mollah Mohamed Omar, avait publiquement réprimandé Ben Laden pour ses menaces proférées contre les Américains à partir du territoire afghan et l’avait rappelé au devoir de réserve. Mais le chef des taliban, cité par l’AIP, a déclaré lundi soir n’avoir rien à dire aux Etats-Unis après les raids de jeudi. «Nous avons dit aux Américains: que reste-t-il à discuter? Plus rien après les attaques de missiles Tomahawk». Pour lui, Washington devrait indemniser les victimes et offrir ses excuses s’il ne parvient pas à faire la preuve que le Soudan et l’Afghanistan se livrent bien à des activités terroristes. D’autre part, un «grand jury» fédéral de New York a inculpé le milliardaire islamiste Oussama Ben Laden d’actes terroristes contre les Etats-Unis, ouvrant la voie à son arrestation et son extradition, a annoncé hier le «Washington Post». Aucun détail n’a été fourni quant à la date de publication de l’acte d’inculpation et sur les présomptions qui pèsent à l’encontre du Séoudien vivant en Afghanistan, a affirmé le quotidien citant de hauts responsables américains.
Alors que Washington manifestait son opposition publique à l’envoi d’une commission d’enquête internationale au Soudan aux fins de vérifier si l’usine pharmaceutique détruite fabriquait des armes chimiques (VOIR PAGE 8) les taliban rejetaient, de leur côté, une offre américaine de dialogue en raison des attaques lancées la semaine dernière par les Etats-Unis contre des...