Message de Clinton à Hraoui Le gel du processus de paix au P.O. , un danger pour toutes les parties, affirme le sénateur Hagel (photo)

M. Chuck Hagel, sénateur républicain membre de la commission des relations extérieures au Congrès américain, est arrivé jeudi au Liban venant d’Egypte dans le cadre d’une tournée d’information d’une dizaine de jours au Proche-Orient. M. Hagel s’était rendu au préalable en Israël où il a rencontré plusieurs membres du gouvernement. Il a également conféré avec le chef de l’Autorité palestinienne, M. Yasser Arafat, avant de s’entretenir, au Caire, avec le président Hosni Moubarak. Après son escale beyrouthine, M. Hagel se rendra en Syrie où il devra rencontrer le président syrien, M. Hafez el-Assad, avant de gagner l’Arabie Séoudite. Au Liban, M. Hagel s’est entretenu hier avec le président de la République, M. Elias Hraoui, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, le chef de la diplomatie libanaise, M. Farès Boueiz, ainsi qu’avec le chef de la commission parlementaire des Affaires étrangères et des Emigrés, M. Ali el-Khalil. Au palais de Baabda, M. Hagel était accompagné du chargé d’affaires à l’ambassade des Etats-Unis, M. Greg Berry, qui a remis au président de la République, M. Elias Hraoui, un message de son homologue américain, M. Bill Clinton. M. Hagel a affirmé que sa visite au Liban et dans les autres pays du Proche-Orient vise à mieux connaître ce qui se passe dans cette région. «Je pense que lorsqu’on se comprendra mieux, il deviendra plus facile au Congrès de se faire une idée exacte de la situation», a-t-il dit. En réponse à une question, M. Hagel a déclaré: «Le Liban est une partie sensible du processus de paix. Il constitue un élément décisif dans cette dynamique. Le peuple libanais et sa direction politique sont bien conscients aujourd’hui de leurs objectifs. Le processus de paix au Proche-Orient traverse une étape critique. Je pense que le gel de cette dynamique représente un danger pour toutes les parties. Nous, au Congrès, nous déploierons tous les efforts nécessaires pour faire avancer ce processus. J’ai l’intention d’informer le Congrès qu’il y a un danger pour la région du Proche-Orient, si le processus de paix n’avance pas».