Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Palestiniens et israéliens face à face à Hébron (photo)

La tension est montée vendredi entre Palestiniens et Israéliens à Hébron, sous blocus militaire après le meurtre d’un colon juif, ainsi qu’à Jérusalem où les Palestiniens voulaient commémorer l’incendie de la mosquée el-Aqsa. La situation s’est aggravée après l’annonce par Benjamin Netanyahu de la prochaine construction de maisons à la place des caravanes, actuellement installées dans le quartier de la ville, à la suite du meurtre «J’ai ordonné au ministre la Défense Yitzhak Mordehaï de déplacer les caravanes de Tel-Rumeida, à Hébron, pour y construire des maisons», a indiqué M. Netanyahu à la deuxième chaîne de télévision. Tel-Rumeidah est une petite enclave où résident depuis des années des familles de colons dans une demi-douzaine de caravanes installées au beau milieu d’un quartier palestinien. «Nous entendons faire comprendre que les juifs resteront à Hébron, la plus ancienne localité de notre histoire, et que leur sécurité sera mieux assurée», a ajouté M. Netanyahu. Par contre, a laissé entendre un responsable israélien, l’Etat hébreu envisage de renoncer à détruire plus de 2.000 maisons menacées de démolition en Cisjordanie. «Cette mesure pourrait concerner des maisons qui se trouvent hors des villages sur des terrains privés à propos desquels il n’y a pas de conflit de propriété», a indiqué le porte-parole du coordinateur des activités israéliennes dans les territoires palestiniens, M. Shlomo Dror. «Nous devons penser à l’avenir, aux routes et à l’eau. Par exemple, des réservoirs d’eau doivent être construits sur la crête des collines. Une maison construite sur une colline ou près d’une route sera détruite», a ajouté ce haut responsable du ministère de la Défense. La démolition de maisons palestiniennes est un des dossiers les plus sensibles dans les territoires. Les Palestiniens soulignent qu’ils reçoivent rarement des permis de construire dans les secteurs où Israël continue à contrôler les affaires civiles, soit 73% de la Cisjordanie. A Hébron par ailleurs, des heurts sporadiques se sont produits entre de jeunes manifestants palestiniens et des militaires israéliens. Les adolescents ont lancé des pierres et une bouteille incendiaire à partir de la zone sous contrôle palestinien. L’armée israélienne a répliqué par des tirs de balles caoutchoutées qui n’ont pas fait de blessé. Parallèlement, les Palestiniens ont tenté de commémorer à Jérusalem le 29e anniversaire de l’incendie de la mosquée el-Aqsa, perpétré en 1969 par un déséquilibré australien. Les autorités politiques et religieuses palestiniennes avaient appelé à des manifestations et des prières en souvenir de cette profanation. Mais la police et l’armée israéliennes ont sévèrement filtré les entrées à Jérusalem-Est d’habitants de Cisjordanie. Elles ont limité à quelque 10.000 le nombre de fidèles autorisés à prier sur l’Esplanade des mosquées el-Aqsa et du Dôme du Rocher, troisième lieu saint de l’islam. Une centaine de Palestiniens qui tentaient d’entrer à Jérusalem ont été refoulés par la police israélienne qui en a arrêté trois au cours d’une bousculade, selon une source policière.
La tension est montée vendredi entre Palestiniens et Israéliens à Hébron, sous blocus militaire après le meurtre d’un colon juif, ainsi qu’à Jérusalem où les Palestiniens voulaient commémorer l’incendie de la mosquée el-Aqsa. La situation s’est aggravée après l’annonce par Benjamin Netanyahu de la prochaine construction de maisons à la place des caravanes,...