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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'échéance présidentielle au centre des entretiens de Sfeir à Dimane Boutros Harb se défend de vouloir impliquer le patriarche dans sa bataille politique

Les personnalités politiques qui ont visité hier le patriarcat maronite de Dimane ont axé leurs entretiens avec le cardinal Nasrallah Sfeir sur l’échéance présidentielle. Le candidat officiel à la première magistrature de l’Etat, le député Boutros Harb, a précisé que son entrevue avec le patriarche Sfeir s’inscrivait dans le cadre d’une «tournée électorale» qu’il entamait auprès des forces politiques, des instances nationales et religieuses. Le but de M. Harb est d’informer ces personnalités des détails du programme présidentiel qu’il appliquerait s’il est élu à la présidence de la République. Le député s’est toutefois défendu d’impliquer le cardinal Sfeir ou toute instance religieuse dans «la prochaine bataille politique» qu’il compte mener. «En effet, Sa Béatitude est le père de tous les Libanais et de tous les maronites. Il n’est donc pas possible de lui demander de préférer tel candidat à tel autre», a-t-il dit. Commentant les propos selon lesquels le candidat à la première magistrature de l’Etat n’aurait pas besoin d’un programme étant donné que le régime au Liban n’est pas présidentiel, M. Harb a déclaré: «En réalité, le candidat ne s’engage pas à appliquer la teneur de son programme. Il donne en effet sa vision de ce qu’il compte entreprendre une fois élu à travers les institutions constitutionnelles, à savoir le Conseil des ministres ou le Parlement qui détiennent les pouvoirs exécutif et législatif dans le pays», a-t-il ajouté. Par ailleurs, Mgr Sfeir a reçu le député Chaker Abou Sleiman. A sa sortie de Dimane, celui-ci a indiqué qu’il approuvait la description qu’avait donnée le patriarche Sfeir du prochain chef de l’Etat dans sa dernière homélie dominicale. Et d’ajouter: «Dieu merci, le pays compte de nombreuses personnes répondant à ces critères». Concernant l’amendement de l’article 49 de la Constitution, M. Abou Sleiman a rappelé que le président Nabih Berry comptait entreprendre des consultations parlementaires à ce sujet dès son retour de voyage. «Je crois que le dossier ne sera pas sérieusement examiné avant le 23 septembre, date à partir de laquelle commence à courir le délai constitutionnel pour l’élection d’un président de la République», a-t-il ajouté. Le cardinal Sfeir s’est également entretenu avec le ministre de la Culture et de l’Enseignement supérieur Fawzi Hobeiche, puis avec l’ancien président de la Ligue maronite Ernest Karam. Celui-ci a notamment relevé que Mgr Sfeir, le prochain ambassadeur des Etats-Unis à Beyrouth, David Sutterfield, et le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam ont des avis qui concordent à peu près concernant ce sujet.
Les personnalités politiques qui ont visité hier le patriarcat maronite de Dimane ont axé leurs entretiens avec le cardinal Nasrallah Sfeir sur l’échéance présidentielle. Le candidat officiel à la première magistrature de l’Etat, le député Boutros Harb, a précisé que son entrevue avec le patriarche Sfeir s’inscrivait dans le cadre d’une «tournée électorale»...