Il doit être reçu demain par Nelson Mandela Boueiz satisfait de l'appui des non alignés à la position libanaise sur la résolution 425 (photo)

Le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz, qui participe à Durban, en Afrique du Sud, aux réunions préparatoires du sommet des pays non alignés, prévu les 2 et 3 septembre, a exprimé hier sa «satisfaction» à la suite de l’adoption dimanche en commission d’experts d’un avant-projet de résolution apportant un soutien sans équivoque du Mouvement des non-alignés à la position libanaise au sujet de l’application inconditionnelle de la résolution 425 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Ce texte doit être encore adopté par les chefs de la diplomatie des pays membres du mouvement, qui ont entamé hier leurs travaux et doivent les poursuivre aujourd’hui, puis par le sommet. M. Boueiz, qui s’exprimait lors de l’ouverture des travaux, s’est également félicité de l’adoption d’un autre texte, également présenté par le Liban, établissant une distinction entre «terrorisme» et «droit à la résistance nationale» contre l’occupation. Au sujet du premier texte, les représentants des non-alignés aux réunions d’experts, tenues samedi et dimanche, ont expressément invité Israël à se retirer du Liban-Sud conformément à la résolution 425 et estimé que toute condition que poserait l’Etat hébreu «dénaturerait» la portée juridique et politique de cette résolution et serait donc «inacceptable». En marge des réunions des ministres des Affaires étrangères, M. Boueiz a eu de nombreux contacts hier avec ses homologues chypriote, égyptien, jordanien, irakien, koweitien, iranien, bélarusse, libérien, djiboutien et comorien. Il a en outre pris part à une réunion avec les ministres égyptien et chypriote et des représentants africains pour discuter de la formation d’une force d’intervention rapide pour mettre un terme aux combats en République démocratique du Congo (ex-Zaïre). Demain matin, M. Boueiz, qui représente le chef de l’Etat Elias Hraoui au sommet, doit être reçu par le président sud-africain Nelson Mandela. Dans des déclarations à la presse, le chef de la diplomatie a par ailleurs souhaité un renforcement du rôle du Mouvement des non-alignés, estimant, que «contrairement à ce qu’on pense généralement, ce renforcement est plus que jamais nécessaire aujourd’hui». Il a souligné que cela serait rendu possible si les pays membres faisaient preuve de davantage de «solidarité» entre eux.