Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Dans des déclarations à Télé-Liban et au quotidien Al Khaleej Dalloul réitère son appui à la candidature d'Emile Lahoud à la première magistrature

Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a réaffirmé que le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, était le meilleur candidat possible à la présidence de la République. «Tous les candidats sont bons mais, étant donné que le Liban a besoin d’une réforme administrative, nous estimons que le général Lahoud est le mieux placé, surtout après qu’il ait réussi à diriger l’institution la plus sensible et qui était la plus divisée, à savoir l’armée». Dans des déclarations à Télé-Liban et au quotidien émirati «al Kaleej», M. Dalloul a estimé que le général Lahoud peut mener à bien une réforme de l’Administration et réduire le gaspillage. «Nous avons besoin d’un président qui n’a pas d’intérêts personnels dans l’Administration, d’un président qui demande des comptes à tout le monde sans participer au partage du gâteau et qui ne possède pas d’entreprises privées». Le ministre a tenu à souligner qu’il s’agissait de son «point de vue personnel, qui risque de me valoir des ennuis avec certains de mes amis». «J’ai mes convictions. Avec tout le respect et l’estime que je porte à mes amis candidats à la présidence de la République, j’estime que l’étape présente commande l’élection d’un président exceptionnel, un président propre. Ce président devrait s’atteler au règlement des problèmes économiques dans le pays et à la mise en œuvre de projets qui créeraient de nouvelles opportunités de travail et garantiraient un développement équilibré entre toutes les régions du Liban». Le Parlement aura le dernier mot M. Dalloul a estimé qu’il est nécessaire d’amender l’article 49 de la Constitution qui impose aux fonctionnaires de la première catégorie , à l’instar du commandant en chef de l’armée, de présenter leur démission deux ans avant de postuler à la présidence de l’Etat. «A mon avis, il faut abroger cet article et je vais voter pour son abrogation en Conseil des ministres. Mais, en fin de compte, c’est le Parlement qui aura le dernier mot à ce sujet», a-t-il dit. En réponse à une question, M. Dalloul a affirmé que rien n’empêche sur le plan interne que la prochaine échéance constitutionnelle se déroule comme prévu ou qu’il y ait un amendement de la Constitution. «Pendant le mandat du président Elias Hraoui, deux élections législatives et une élection municipale ont été organisées. Les municipales étaient quasiment idéales du point de vue de l’organisation dans un climat de discipline et de calme. Pourquoi le Parlement ne serait-il pas à même de se réunir pour procéder à un amendement de la Constitution s’il est nécessaire et élire un nouveau président?», s’est-il interrogé avant de souligner que «le Parlement est en mesure d’accomplir cette tâche». Le ministre de la Défense s’est dit persuadé que la vie politique dans le pays est en crise et qu’il est nécessaire de la réactiver tout en rappelant par ailleurs les fondements et les constantes de cette vie politique en l’occurrence l’action partisane et l’action syndicale. Abordant le volet de la situation au Liban-Sud, M. Dalloul a estimé que l’escalade au Liban-Sud ne mènera pas à une guerre. Il s’agit, selon le ministre, «d’une opération militaire limitée».
Le ministre de la Défense, M. Mohsen Dalloul, a réaffirmé que le commandant en chef de l’armée, le général Emile Lahoud, était le meilleur candidat possible à la présidence de la République. «Tous les candidats sont bons mais, étant donné que le Liban a besoin d’une réforme administrative, nous estimons que le général Lahoud est le mieux placé, surtout après...