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Actualités - CHRONOLOGIE

Arafat a discuté avec Moubarak de l'initiative franco-égyptienne Cisjordanie : Israël prévoit un accord dans les prochains jours

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, a affirmé hier qu’un accord sur un retrait militaire israélien de Cisjordanie avec les Palestiniens était à prévoir «dans les prochains jours». «Nous sommes dans les dernières phases des négociations pour un accord, c’est plus ou moins clos, il reste quelques détails à régler, et à mon avis dans les prochains jours nous pourrons signer un accord», a affirmé le ministre. M. Kahalani, qui s’exprimait devant des journalistes lors de l’inauguration d’un commissariat de police au barrage d’Erez entre Israël et la bande autonome de Gaza, n’a fourni aucune précision sur ce qui aurait été conclu ni sur les points encore en litige. Tranchant avec ce ton optimiste, le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, a affirmé à Gaza, de retour d’Egypte où il s’était entretenu avec le président Hosni Moubarak, que les pourparlers avec Israël avaient atteint «un point insupportable d’atermoiements et de perte de temps». Quant au ministre israélien des Infrastructures nationales, Ariel Sharon, il a rejeté sur les Palestiniens la responsabilité du blocage des négociations pour un retrait militaire israélien de Cisjordanie. «S’il y a blocage du processus (de paix), ce n’est pas de la faute d’Israël, mais des Palestiniens, qui savent très bien, tout comme les Américains, qu’Israël est prêt à un retrait de 13% du territoire et à 1% supplémentaire lors d’un troisième retrait ultérieur», a-t-il déclaré à la radio publique. La partie palestinienne «a des raisons qui lui sont propres» pour faire stagner les pourparlers, a-t-il ajouté, tout en rappelant que lui-même s’était prononcé personnellement contre «une telle ampleur de retrait». L’initiative franco-égyptienne Pour en revenir à M. Arafat, il a expliqué avoir discuté avec le chef d’Etat égyptien Hosni Moubarak du projet franco-égyptien de conférence des pays désireux de sauver la paix. «Nous avons discuté de la nécessité de faire progresser l’initiative égypto-française», a déclaré M. Arafat aux journalistes. «C’était l’un des principaux points de notre entretien vu son importance à ce moment critique pour faire avancer le processus de paix et le protéger de l’intransigeance israélienne». M. Moubarak et son homologue français Jacques Chirac avaient lancé en mai un projet de conférence «des pays désireux de sauver la paix», en soulignant que son exécution était subordonnée aux résultats des efforts américains. De son côté, le ministre palestinien de la Coopération internationale et du Plan Nabil Chaath a jugé qu’un sommet arabe devrait se réunir avant la conférence projetée par Paris et Le Caire. «Après les réunions de l’assemblée générale de l’ONU et des non-alignés (fin septembre), peut être qu’un sommet arabe se tiendra après lequel aurait lieu la conférence», a dit M. Chaath, précisant que M. Arafat se rendrait à l’assemblée générale. «Comment pourrions-nous participer à un sommet international si nous ne sommes pas d’accord entre Arabes?». M. Moubarak avait jugé lundi possible la tenue d’un sommet arabe si les Palestiniens annonçaient formellement avoir abouti à une impasse avec Israël. M. Arafat a réitéré son regret que les Etats-Unis n’aient pas encore rendu publique leur initiative qui visait à relancer le processus de paix. Vendredi, il avait déclaré que «les récents contacts n’ont abouti à aucun résultat» et souhaité que Washington fasse porter à Israël la responsabilité du blocage du processus de paix. Les Etats-Unis proposaient dans leur initiative un retrait militaire israélien de 13% de la Cisjordanie en échange d’un engagement palestinien à combattre le terrorisme. Palestiniens et Israéliens ont tenu dans le cadre de cette initiative huit réunions de travail, depuis le 18 juillet, sans résultat. «L’administration américaine est à présent préoccupée surtout par les problèmes du chef de la Maison-Blanche», a encore dit M. Chaath en allusion à l’affaire Lewinsky, mais «nous devons avancer, que les Américains considèrent ou non notre cause comme prioritaire». (AFP-Reuters)
Le ministre israélien de la Sécurité intérieure, Avigdor Kahalani, a affirmé hier qu’un accord sur un retrait militaire israélien de Cisjordanie avec les Palestiniens était à prévoir «dans les prochains jours». «Nous sommes dans les dernières phases des négociations pour un accord, c’est plus ou moins clos, il reste quelques détails à régler, et à mon avis dans...