Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Neuf millions de chinois menacés par de nouvelles crues

La menace d’une inondation catastrophique se précisait hier à Harbin, la grande ville du nord-est de la Chine, tandis que dans le sud du pays, la crue du Yangtsé semblait se stabiliser avant de nouvelles pluies et que des dizaines de milliers de soldats tentaient d’ériger des digues pour protéger les gisements pétroliers de Daqing (VOIR PAGE 11). Les neuf millions d’habitants de Harbin faisaient face à la montée du Songhua, un affluent de l’Amour, dont le niveau a atteint un record absolu. La rivière a atteint la cote maximum des 120,44 mètres au-dessus du niveau de la mer, soit 38 cm de plus que le précédent record. Certains quartiers de la ville ont déjà été inondés, tandis que 30.000 habitants montaient la garde 24 heures sur 24 le long des berges, un tous les deux mètres, prêts à donner l’alerte en cas de fuite, a indiqué la radio nationale. La crue devrait s’aggraver pour atteindre son maximum dans la journée de mercredi, mettant à rude épreuve les berges de la ville, ont indiqué à l’AFP des responsables locaux. A 150 km à l’ouest de Harbin, le champ pétrolier de Daqing, qui assure la moitié de la production chinoise de brut, restait soumis à la crue de la Nen, un affluent du Songhua. Près de 2.000 puits, soit le dixième du champ, étaient soit inondés soit fermés. L’agence Chine Nouvelle a rapporté que plus de 20.000 soldats étaient en train de construire une digue de la dernière chance, après la rupture ces derniers jours de trois ouvrages importants censés protéger le champ pétrolier. Un réservoir protégeant les installations pétrolières est déjà entièrement rempli et risque de déborder d’ici trois à quatre jours, selon la radio. Accroissant la menace, la pluie devrait refaire son apparition sur le cours supérieur du Songhua et aussi du Yangtsé, le plus long fleuve du pays dont la crue dévaste le sud de la Chine depuis le début de l’été. L’eau s’est cependant stabilisée à Jingjiang, où le niveau du Yangtsé est repassé dans la matinée sous la cote des 45 mètres, après 38 heures de menace intense pour les digues. (AFP, Reuters)
La menace d’une inondation catastrophique se précisait hier à Harbin, la grande ville du nord-est de la Chine, tandis que dans le sud du pays, la crue du Yangtsé semblait se stabiliser avant de nouvelles pluies et que des dizaines de milliers de soldats tentaient d’ériger des digues pour protéger les gisements pétroliers de Daqing (VOIR PAGE 11). Les neuf millions...