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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La Syrie ne veut pas s'ingérer dans les polémiques intérieures libanaises, selon les visiteurs de Khaddam

La Syrie ne veut pas «s’ingérer» dans les polémiques entre les responsables libanais. Elle demeure à «égale distance de tous» et appelle la classe politique libanaise à agir pour «réduire les tensions internes». Ces propos ont été rapportés hier par des visiteurs du vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam, qui avait fini la semaine dernière par être entraîné lui-même dans le feuilleton de l’été déclenché par la bataille de l’échelle des salaires dans la fonction publique. Le président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et député de Tyr Ali el-Khalil, qui a rencontré dimanche M. Khaddam à Damas, a déclaré hier à son retour à Beyrouth que la Syrie «ne s’ingère pas dans les divergences et dans les polémiques intérieures libanaises et reste à égale distance de tous». Selon les propos que M. Khalil a attribués au vice-président syrien, la Syrie est «en faveur du consensus entre les dirigeants libanais et de l’entente nationale, principal appui permettant au Liban de faire face aux défis nationaux». M. Khalil a également rapporté de M. Khaddam qu’il existe «une différence entre les termes précis des déclarations qu’il donne directement, et ce qui peut lui être attribué indirectement». Le vice-président syrien a également reçu dimanche une délégation de la Jamaa islamiya, conduite par le secrétaire général Fayçal Mawlaoui. Hier, au retour de la délégation, le bureau de presse de la Jamaa a publié un compte-rendu de la rencontre, indiquant notamment que M. Khaddam a invité «tous les partenaires au sein du pouvoir au Liban à agir pour réduire les tensions et à accorder la priorité à la lutte contre l’ennemi sioniste». Selon la Jamaa, «c’est à travers ce prisme que la Syrie envisage l’échéance présidentielle au Liban, dont elle estime que les données fixant la personnalité du nouveau président n’ont pas encore mûri». Toujours selon les termes du mouvement intégriste, Damas a aussi demandé aux responsables libanais de «se pencher scientifiquement et dans le calme sur la question de l’échelle des salaires afin de ne pas se lancer dans des décisions qui pourraient avoir des conséquences négatives». Signalons enfin que le mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani, doit se rendre aujourd’hui à Damas pour y rencontrer M. Khaddam.
La Syrie ne veut pas «s’ingérer» dans les polémiques entre les responsables libanais. Elle demeure à «égale distance de tous» et appelle la classe politique libanaise à agir pour «réduire les tensions internes». Ces propos ont été rapportés hier par des visiteurs du vice-président syrien Abdel-Halim Khaddam, qui avait fini la semaine dernière par être entraîné...