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Actualités - CHRONOLOGIE

Quatrième Reich ...

Adolf Hitler et Heinrich Himmler ont craqué: pour la première fois ils ont confié à la presse la difficile existence qui est la leur du fait de leur patronyme, qu’ils refusent pourtant obstinément de changer. «Pourquoi aurais-je honte de mon nom? Ce n’est pas comme si j’avais commis des crimes», s’indigne Himmler, qui coule aujourd’hui des jours tranquilles près de Braunau, le bourg natal d’Adolf Hitler, en Autriche. «Je hais la guerre et la violence. Je ne possède même pas un couteau de poche», plaide pour sa part Hitler, dans les colonnes du magazine allemand Focus. Vivre avec le même patronyme que celui du dictateur le plus notoire du monde et de son exécuteur de basses œuvres n’est pas chose aisée. Nombreux ont été les Hitler, Himmler, Goering et Goebbels qui ont préféré changer de nom. Mais Focus a retrouvé le Hitler et le Himmler qui ont choisi d’assumer. Si les deux fils de Hitler ont eux aussi opté pour un changement d’identité, celui-ci, chauffeur en retraite, raconte qu’il a appris à vivre avec des coups de téléphone anonymes en pleine nuit et des cris de «Heil Hitler» à son passage. «Je tiens à mon nom», répond-il lorsqu’on lui demande pourquoi il figure malgré tout dans l’annuaire téléphonique. Hitler et Himmler, un maçon dont le père était un soldat d’élite nazi, confient dans leur premier entretien jamais accordé à la presse, qu’ils ont été tous deux retenus de longues heures à divers postes-frontières d’Europe en raison simplement de leur patronyme. Hitler, qui reçoit fréquemment des vœux le 20 avril, jour de la naissance de son défunt homonyme, reconnaît quand même que son opiniâtreté lui a coûté son mariage: «Ma femme était si souvent harcelée stupidement par les gens à cause de son nom!». Hitler concède qu’il a faibli au moins une fois. C’était à Nice. Il devait conduire un autocar de touristes à travers l’Europe. Il a reçu un télex de ses employeurs lui intimant de devenir Adrian Heller, pour une durée de deux semaines. «Quand j’ai été accueillir les touristes le jour suivant, j’ai compris: c’étaient des Israéliens. Aucun d’eux n’a jamais découvert ma véritable identité...» (Reuters)
Adolf Hitler et Heinrich Himmler ont craqué: pour la première fois ils ont confié à la presse la difficile existence qui est la leur du fait de leur patronyme, qu’ils refusent pourtant obstinément de changer. «Pourquoi aurais-je honte de mon nom? Ce n’est pas comme si j’avais commis des crimes», s’indigne Himmler, qui coule aujourd’hui des jours tranquilles près de...