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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Sabeh : il n'y a pas de grand électeur libanais Le ministre prévoit l'apaisement de la tempête politique entre Berry et Hariri (photo)

Le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, a déclaré que «la violente tempête politique entre le président de la Chambre et le chef du gouvernement devrait s’apaiser». Il a estimé que la polémique entre MM. Nabih Berry et Rafic Hariri «dépasse le cadre de l’échelle des salaires et de l’ouverture d’une session extraordinaire au Parlement et est liée à l’échéance présidentielle». Evoquant ce dossier, le ministre a indiqué qu’il n’y a pas «un grand électeur libanais». M. Sabeh a tenu ces propos hier lors d’un entretien avec le président de l’Ordre des journalistes, M. Melhem Karam. Le texte de la conversation a été distribué par l’ANI sous forme de questions-réponses. Interrogé au sujet de la polémique entre MM. Berry et Hariri, le ministre a estimé que «l’important est que le discours reste dans les limites fixées par la démocratie et ne porte pas atteinte à la dignité des personnes». «Nous sommes habitués à de telles polémiques au Liban à la veille des échéances présidentielles, a-t-il dit. Et si nous nous référons au passé, nous réaliserons que cela a toujours été le cas avant l’élection d’un président. Mais je suis de ceux qui prévoient l’apaisement de la violente tempête entre les présidents de la Chambre et du Conseil». Selon lui, la polémique entre MM. Berry et Hariri a dépassé le cadre de l’échelle des salaires et de l’ouverture d’une session extraordinaire et tourne actuellement autour de la relation entre les pouvoirs législatif et exécutif. «Il ne fait pas de doute que la nouvelle échelle des salaires sera mise en œuvre en fin de compte, que ce soit pendant ce mandat ou lors du prochain sexennat, a-t-il dit. Aucun gouvernement ou Parlement ne peut ignorer ce dossier. Je pense par ailleurs que les chances de l’ouverture d’une session extraordinaire ne sont pas meilleures que celles de l’adoption de l’échelle. Les deux questions sont organiquement liées». M. Sabeh s’est déclaré convaincu que la polémique actuelle est liée à l’échéance présidentielle: «En dépit des explications qu’on peut donner sur ce que j’appelle le duel d’artillerie présidentiel, il ne fait pas de doute qu’il est lié à l’élection présidentielle. On ne peut pas séparer ce qui se passe actuellement sur la scène politique interne de l’échéance présidentielle. Et les pouvoirs législatif et exécutif sont directement concernés par cette question. C’est vrai qu’il n’y a pas de grand électeur libanais et qu’aucun des deux protagonistes n’est un grand électeur. Mais il est tout aussi vrai que personne ne peut échapper aux changements susceptibles d’être provoqués par l’élection présidentielle». Sur les candidats favoris de MM. Berry et Hariri à la présidence de la République, M. Sabeh a déclaré: «Ce ne sont ni les milieux présidentiels ni les bureaux de presse qui définissent la personnalité du futur président. Les caractéristiques du prochain chef de l’Etat sont fixées par une conjoncture régionale. Et j’affirme d’une manière catégorique que le président Hariri n’a pas de candidat à la présidence à part celui qui posséderait les caractéristiques requises par cette conjoncture et qui serait réellement représentatif des chrétiens tout en étant ouvert aux musulmans».
Le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, a déclaré que «la violente tempête politique entre le président de la Chambre et le chef du gouvernement devrait s’apaiser». Il a estimé que la polémique entre MM. Nabih Berry et Rafic Hariri «dépasse le cadre de l’échelle des salaires et de l’ouverture d’une session extraordinaire au Parlement et est liée à...