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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Phaxunetus Libani survit grâce à Nasser Chérif

Diplômé de l’université de Haute Alsace, M. Chérif défend la cause du Phaxunetus Libani, «un poisson unique au monde, spécifique à l’étang de Yammouné. En 1985, le ministère de l’Agriculture a affirmé que cette espèce s’est éteinte». Lui pourtant a réussi «tout seul» à reproduire en captivité le Phaxunetus Libani. A chaque retour de voyage, le chercheur, qui exécute des projets en Syrie et en Jordanie, retrouve son bassin de Yammouné saccagé par les promeneurs et pollué par leurs ordures. «Je réaménage le tout et je m’occupe des poissons qui ont survécu», dit-il tristement. M. Chérif évoque amoureusement ses Phaxunetus Libani (plus d’une centaine) «longs de douze centimètres, ils sont tout fins, tout dorés, ils sont intelligents. Ils sont riches en iode et ils présentent très peu d’arêtes... Et ils ont un meilleur goût que les truites. Depuis des siècles, ces poissons étaient la plus importante denrée alimentaire des habitants de la région».
Diplômé de l’université de Haute Alsace, M. Chérif défend la cause du Phaxunetus Libani, «un poisson unique au monde, spécifique à l’étang de Yammouné. En 1985, le ministère de l’Agriculture a affirmé que cette espèce s’est éteinte». Lui pourtant a réussi «tout seul» à reproduire en captivité le Phaxunetus Libani. A chaque retour de voyage, le chercheur, qui...