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Actualités - CHRONOLOGIE

L'Olympe, le Pentélique et le Taygète ravagés par les incendies Les trois montagnes symboles de la Grèce livrées aux flammes (photos)

Les feux de forêts se sont multipliés hier dans toute la Grèce, tandis que le pays s’interrogeait sur les responsabilités dans le sinistre du mont Pentélique, ravagé depuis trois jours par le feu, au nord d’Athènes. Le Pentélique, l’Olympe dans le nord et le Taygète dans le Péloponnèse (sud), trois montagnes symboles de la Grèce, sont livrés aux flammes depuis plusieurs jours. Des feux attisés par des vents violents brûlaient par ailleurs dans une dizaine de départements du nord au sud du pays. Sur le Pentélique, l’un des derniers poumons verts d’Athènes, deux foyers ont repris dans la matinée, ravageant ce qui ne l’avait pas encore été depuis dimanche soir. Un feu a éclaté également à Halandri dans la grande banlieue d’Athènes, au pied du Pentélique, avec l’arrivée des meltem, les forts vents du nord qui soufflent du matin au soir en cette période de l’année. Il a été éteint par les habitants et 50 pompiers aidés de 15 véhicules. En Attique, la région d’Athènes, où plusieurs incendies ont éclaté mardi au nord et au sud, les dégâts sont considérables: une centaine de maisons ont été détruites, quatre usines ont brûlé, des dizaines de propriétés sont sinistrées. Le feu a menacé au nord une base aérienne tandis que les flammes atteignaient au sud une station balnéaire sur la route de Sounion. Les habitants, choqués par l’ampleur du sinistre, sont restés éveillés toute la nuit pour faire face à toute éventualité. D’importantes forces de sapeurs-pompiers épaulés par des soldats ont également campé sur les lieux. Les autorités sont convaincues que les incendies du Pentélique et de l’Attique sont d’origine criminelle. Incompétence En province, la situation a empiré, surtout dans le Péloponnèse (sud). Un violent incendie ravage un flanc du mont Taygète, dont des milliers d’hectares ont déjà brûlé en juillet. Quatre villages ont été évacués. Le département proche de Messénie a été placé en état d’urgence. Des feux brûlent aussi en Elide (ouest) où un village est menacé, près de Patras en Achaïe (nord-ouest), en Laconie (centre) et en Arcadie (centre). Le feu persiste également sur le mont Olympe (nord du pays), dévasté depuis juillet, ainsi qu’à Larissa (centre) et à Igoumenitsa (ouest). Ces feux font suite à une série d’autres qui ont ravagé le pays en juillet et qui ont fait quatre morts près d’Athènes. Depuis le début de l’été, selon le ministère de l’Agriculture, 120.000 hectares de forêts, maquis et cultures, ont brûlé, soit trois fois plus que l’an passé. Face à cette situation et aux vives critiques de l’opposition accusant le gouvernement d’«incompétence», le premier ministre Costas Simitis a interrompu ses vacances et présidé une réunion d’urgence dans la nuit de mardi à mercredi. Le gouvernement a décidé à l’issue de cette réunion de photographier immédiatement les zones dévastées pour éviter toute construction sauvage, et assuré que des mesures seraient prises pour dédommager les sinistrés. Le ministre de l’Ordre public Georges Romaios a assuré que «l’Etat faisait son travail avec efficacité». En juillet, «sur 2.700 incendies, dont 500 graves, 95% ont été éteints en un jour», a-t-il affirmé. Il a indiqué qu’il était en contact avec Paris et Rome pour une éventuelle aide. (AFP, Reuters)
Les feux de forêts se sont multipliés hier dans toute la Grèce, tandis que le pays s’interrogeait sur les responsabilités dans le sinistre du mont Pentélique, ravagé depuis trois jours par le feu, au nord d’Athènes. Le Pentélique, l’Olympe dans le nord et le Taygète dans le Péloponnèse (sud), trois montagnes symboles de la Grèce, sont livrés aux flammes depuis...