La troupe ou la FINUL à Jezzine , réclame le BCCN

Le Bureau central de coordination nationale (aouniste) a réclamé «avec insistance l’entrée de la troupe ou de la FINUL dans la région de Jezzine estimant que cette mesure est l’unique solution susceptible de faire revivre cette région, de la récupérer des mains des fauteurs de troubles et de sauver ses fils de la mort ou de l’exode». Le BCCN a, par ailleurs, dénoncé «le mutisme absolu des décideurs alors que chaque semaine Jezzine, qui ploie sous le poids d’un marasme économique, ramasse ses cadavres des routes et que les charges explosives fauchent les passants sur les routes comme si les victimes sont des butins politiques». Le Bureau central de coordination nationale a affirmé que les souffrances des fils de Jezzine servent les objectifs et les plans de nombreuses parties: «D’une part, Israël exploite ces souffrances, qui compromettent le pouvoir et pourraient le contraindre à s’installer autour de la table des négociations, d’autre part certaines forces régionales considèrent que les événements de Jezzine pourraient contraindre les grandes puissances à exercer une pression sur Israël afin que ce pays retire ses forces du Liban-Sud et des autres territoires arabes». «Le pouvoir, est quant à lui, dans le coma, incapable d’entendre les gémissements des fils de Jezzine et de donner suite aux réclamations du conseil des prélats maronites qui ont demandé que la troupe se charge du maintien de la sécurité dans la région», a souligné le communiqué du Bureau central de coordination nationale.