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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamoun déplore que le président soit nommé par la Syrie

Le chef du Parti national libéral, Dory Chamoun, a déploré hier que le président de la République soit nommé par la Syrie. En réponse à une question concernant l’élection présidentielle, il a déclaré: «Y a-t-il seulement élection du moment que la Syrie nomme qui elle veut ou proroge le mandat de celui qu’elle désire? C’est une question qui ne nous concerne pas». D’autre part, M. Chamoun a invité les ministres et les députés de Jezzine en particulier à visiter la région pour se rendre compte de la situation «tragique» de ses habitants. Le dirigeant du PNL a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le patriarche maronite Nasrallah Sfeir à Dimane. Accompagné d’Elias Abi Assi, membre du bureau politique du parti, M. Chamoun a notamment déclaré à sa sortie du patriarcat: «Nous avons passé en revue la situation tragique et intolérable de Jezzine. Les gens y meurent tous les jours alors que l’Etat brille par son absence. En effet, les responsables pratiquent à cet égard la politique de l’autruche; s’ils vont à Jezzine, ils craignent ainsi d’être accusés de collaboration avec l’ennemi», a-t-il dit avant de poursuivre: «Ils prennent pour prétexte la résolution 425; pourtant la région de Jezzine n’a rien à voir avec cette résolution. C’est ainsi que les habitants du secteur sont laissés à eux-mêmes et cela est inacceptable». D’où, selon lui, la nécessité pour les députés de Jezzine et les ministres de se pencher sur les problèmes considérables de la zone. D’autre part, sur un ton ironique, M. Chamoun s’en est pris une fois de plus à la politique générale du gouvernement, déclarant à ce sujet: «Ils se critiquent tellement entre eux à l’heure actuelle que nous allons finir par nous fâcher. En effet, nous n’avons plus rien à dire sauf que le pays est dans un état de faillite totale sur les plans moral, financier et politique», a-t-il affirmé. Interrogé par ailleurs sur le problème des déplacés, le chef du PNL a déploré la discorde qui règne dans ce cadre au niveau du pouvoir. «La Caisse des déplacés relève aujourd’hui du président Rafic Hariri. Elle considère que sa gestion est préférable à celle du ministère des Déplacés. En définitive ce sont les déplacés eux-mêmes qui payent le prix de ces divisions et ne reçoivent rien. Il y a des villages où les réconciliations n’ont pas encore eu lieu et d’autres où aucun coup de pioche n’a encore été donné. En fin de compte, la faute est au gouvernement», a-t-il dit.
Le chef du Parti national libéral, Dory Chamoun, a déploré hier que le président de la République soit nommé par la Syrie. En réponse à une question concernant l’élection présidentielle, il a déclaré: «Y a-t-il seulement élection du moment que la Syrie nomme qui elle veut ou proroge le mandat de celui qu’elle désire? C’est une question qui ne nous concerne pas»....