Rechercher
Rechercher

Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

La réinsertion sociale des anciens détenus à l'ordre du jour des commissions parlementaires

La question de la réinsertion sociale des personnes libérées des prisons israéliennes et des familles de martyrs ainsi que des handicapés a été examinée hier par deux commissions parlementaires: celle de l’Administration et de la Justice qui étudie actuellement un projet de loi leur permettant d’être engagés dans les institutions de l’Etat, et celle des droits de l’homme. Dans une conférence de presse tenue à l’issue de la réunion de la commission de l’Administration et de la Justice qu’il préside, M. Chaker Abou Sleimane a déclaré que «ce projet devrait constituer une priorité pour l’Etat». Et d’ajouter: «Mais nous ne pouvons commencer à étudier ce texte article par article avant d’avoir convoqué des représentants du ministère des Finances pour avoir leur point de vue, car le projet implique des aides financières de l’Etat. Nous avons décidé donc de les inviter à assister à la prochaine séance, en même temps que des représentants du Conseil de la Fonction publique, parce que ce projet prévoit également le recrutement de ces personnes dans les institutions de l’Etat. Ces responsables pourraient nous fournir des textes sur la formation des personnes handicapées, des anciens prisonniers de guerre et des proches de martyrs. La coordination est nécessaire afin d’éviter un conflit entre le Conseil du Sud et le ministère des Affaires sociales à ce sujet». M. Abou Sleimane a d’ailleurs précisé que l’examen de ce texte aura lieu de toute évidence en septembre en raison du congé parlementaire. Par ailleurs, la commission des Droits de l’homme a également mis l’accent sur la nécessité de trouver des emplois aux détenus libérés afin que leurs besoins sociaux soient satisfaits. Dans une réunion hier sous la présidence du député Michel Moussa, la commission a soulevé plusieurs points: 1. Donner la priorité aux prisonniers libérés dans plusieurs institutions de l’Etat, notamment l’Electricité du Liban, la Compagnie du port de Beyrouth, et d’autres établissements capables d’absorber un nombre d’employés nouveaux. 2. Encourager le secteur privé à embaucher d’anciens détenus. Pour cela, l’Etat pourra par exemple payer une partie du salaire ou s’acquitter des frais de sécurité sociale. 3. Augmenter les aides destinées aux anciens prisonniers. Interrogé sur les mesures à prendre au cas où l’Etat ne donnerait pas suite à ces demandes, M. Moussa a déclaré que «nous considérons que nos recommandations devraient résoudre une grande partie du problème des prisonniers libérés sans frais exorbitants pour l’Etat, et nous lutterons pour obtenir ces améliorations par tous les moyens juridiques». M. Moussa a par ailleurs précisé que «certains de ces prisonniers ont assisté à la séance et ont exposé leurs souffrances pendant et après leur période de détention, notamment leur situation financière précaire et l’état de santé alarmant de certains d’entre eux».
La question de la réinsertion sociale des personnes libérées des prisons israéliennes et des familles de martyrs ainsi que des handicapés a été examinée hier par deux commissions parlementaires: celle de l’Administration et de la Justice qui étudie actuellement un projet de loi leur permettant d’être engagés dans les institutions de l’Etat, et celle des droits de...