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Actualités - DISCOURS

Il a inauguré un centre pour les services de développement à Zahlé Hraoui : nous ne quémandons pas la paix (photos)

«Nous refusons la reddition et nous ne quémandons pas la paix». C’est ce qu’a affirmé hier le président de la République Elias Hraoui à l’occasion de l’inauguration d’un centre pour les services de développement à Hoch al-Oumara (Zahlé). Etaient notamment présents à la cérémonie: Mme Mona Hraoui, le ministre jordanien de l’Agriculture, Mohjem al-Khorayché, en visite actuellement au Liban, les ministres Ayoub Hmayed, Ghazi Seifeddine et Chawki Fakhoury, ainsi que les députés Khalil Hraoui, Ghazi Zeayter et Georges Kassarji. Avant de donner lecture de son discours écrit, le président Hraoui a tenu à répondre au présentateur de la cérémonie qui lui avait notamment rendu hommage pour son action menée en avril 1981 en faveur de la libération des jeunes Libanais qui étaient assiégés à Zahlé par les troupes syriennes. Le chef de l’Etat a indiqué dans ce cadre: «En fait, c’est mon ami et frère, le président Hafez el-Assad, qui avait alors garanti la sécurité des jeunes gens et leur arrivée à Beyrouth». Puis, le président Hraoui a prononcé son allocution dans laquelle il a insisté sur l’importance de la «décentralisation» du travail social. Il a ajouté: «Le centre que l’Etat a construit ici s’inscrit dans le cadre d’un programme global qui inclut toutes les régions. (...) Croyez-moi, a-t-il dit, c’est en améliorant le niveau de vie que nous consolidons notre unité nationale, et l’essor économique renforce le pays tout entier. Nous refusons dans ce cadre de léguer à nos jeunes une patrie ne répondant pas à leurs aspirations», a déclaré le chef de l’Etat. M. Hraoui a souligné dans ce contexte la nécessité de développer le concept de citoyenneté: «Nous avons mis fin à la guerre contre le citoyen et la nation pour en mener une autre sous le signe du développement équilibré». Et de poursuivre: «Nous avons tous, dans le même sens, la responsabilité de libérer le Sud et la Békaa-Ouest. Nous rejetons ainsi toute perspective de reddition et nous ne quémandons pas la paix. Nous œuvrons avec la Syrie en vue de récupérer la terre et la dignité», a-t-il affirmé avant d’ajouter: «C’est ainsi que nous concevons la paix juste et globale». Il reste beaucoup à faire Annonçant son retour prochain à sa maison de Hoch al-Oumara, le président de la République a insisté d’autre part sur l’importance de l’action civile parallèlement à celle de l’Etat. «Il est vrai que nous avons achevé un grand nombre de réalisations, mais il reste encore beaucoup à faire», a-t-il dit. «La collaboration de tous dans ce cadre est essentielle», a souligné M. Hraoui, ajoutant à ce sujet: «On a promis de nous aider après Taëf mais nous avons reçu si peu de choses. Je vous invite ainsi à vous défaire de vos illusions car l’édification d’une patrie ne peut être que l’œuvre de ses fils», a conclu le chef de l’Etat tout en lançant un appel à l’unité de tous les Libanais.
«Nous refusons la reddition et nous ne quémandons pas la paix». C’est ce qu’a affirmé hier le président de la République Elias Hraoui à l’occasion de l’inauguration d’un centre pour les services de développement à Hoch al-Oumara (Zahlé). Etaient notamment présents à la cérémonie: Mme Mona Hraoui, le ministre jordanien de l’Agriculture, Mohjem al-Khorayché,...