Dans le cadre d'une tournée méditerranéenne Prochaine mission au Liban du vaisseau de Greenpeace Sirius

Le vaisseau de Greenpeace «Sirius» est entré hier dans les eaux méditerranéennes, via le détroit de Gibraltar, pour entamer une campagne de trois mois s’inscrivant dans le cadre de «l’année de l’océan» organisée par les Nations Unies. Au cours de cette tournée, les adhérents locaux à Greenpeace ainsi que l’équipage du bâtiment mettront l’accent sur la pollution en Espagne, en Grèce, à Malte, en Turquie, au Liban, à Chypre et en Israël. Dans un communiqué publié par l’organisation, le chef du bureau libanais de Greenpeace Fouad Hamdane déclare que «l’organisation s’est fixé pour but la création de normes en Méditerranée». Et de souligner que, «dans la région, les déchets industriels et pétroliers empoisonnent la vie maritime, détruisent l’écosystème et menacent certaines espèces d’extinction». Il a indiqué que, «dans tous les ports visités, l’équipe du Sirius appellera les habitants du Bassin méditerranéen à signer une pétition pour prévenir la pollution». Cette pétition se rapporte à la Convention de Barcelone, datant de 1976, relative à la protection de l’environnement marin et de la biodiversité de la Méditerranée. Afin que les articles de la Convention entrent en vigueur, il faut que le trois-quarts des pays limitrophes de la Méditerranée signent le texte. «Seuls Monaco et la Tunisie ont jusqu’à présent soumis leur approbation écrite», rapporte le communiqué. «L’équipe du Sirius sensibilisera les habitants de la région aux menaces qui pèsent sur la Méditerranée, tandis que les adhérents locaux à Greenpeace mèneront des actions pacifiques dans toutes les régions traversées par le vaisseau, au bord duquel expositions, projections et conférences seront organisées», indique le communiqué. L’organisation souligne qu’elle «entamera sa campagne contre la construction de réacteurs nucléaires en Turquie. Concernant les déchets toxiques et industriels, l’action actuelle de Greenpeace-Méditerranée se concentre au Liban, en Turquie et en Israël». Greenpeace a également publié un communiqué donnant des informations sur le Sirius, bâtiment acheté par l’organisation en 1981.