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Actualités - CHRONOLOGIE

Vingt écoliers blessés à bord de cet autocar fou (photo)

Vingt écoliers ont été blessés hier lorsque le car scolaire qui les ramenait d’une tournée dans le Kesrouan s’est renversé sur la route de Ajaltoun après une panne survenue dans le système de freinage. Malchance ou négligence? L’enquête — si elle est menée jusqu’au bout — permettra de le dire. Mais, en attendant, l’accident, dont le bilan aurait pu être beaucoup plus lourd, pose à nouveau le problème de la sécurité routière au Liban, où le nombre de morts et de blessés sur les routes figure parmi les plus élevés au monde. Le car (immatriculé 950055), qui transportait une trentaine de personnes, revenait d’une sortie dans le jurd du Kesrouan. Sur la route Reyfoun-Ajaltoun, le conducteur, Hussein Mohammed Tabikh, s’est rendu compte que les freins avaient lâché. Echappant à tout contrôler, le véhicule a poursuivi sa course à toute vitesse alors que les élèves hurlaient de peur. Ayant perdu espoir de contrôler le véhicule, Hussein a préféré, plutôt que d’emboutir des voitures, foncer vers un monticule de roches et de terre sur le côté de la route. Après s’être renversé, le car a glissé sur quelques mètres avant de s’immobiliser. L’accident a fait vingt blessés. Cinq d’entre eux, transportés à l’hôpital Hajj à Achkout, ont pu regagner leurs domiciles. Les 15 autres, atteints plus sérieusement, ont été admis à l’hôpital Saint-Georges à Ajaltoun. Le procureur du Mont-Liban, M. Chucri Sader, a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités. Le conducteur, Hussein Tabikh, qui fait partie des blessés, a été mis en état d’arrestation. L’absence de contrôle sur les centaines de milliers de véhicules qui sillonnent les routes du pays et la formation insuffisante des conducteurs et des agents de la circulation, constituent autant de facteurs qui font que les routes du Liban sont parmi les plus dangereuses du monde. Et malgré le bilan élevé des victimes, les autorités ne se sont toujours pas attaquées à ce problème d’une manière sérieuse. Les 15 blessés toujours hospitalisés sont: Mona Nazha, Ghomra Mohammed Haddad, Khaled Mohammed Moghrabi, Houchou Mohammed Nazha, Khodr Abdel Menem Nehmé, Khodr Mohammed Mahmoud, Mahmoud Ali Badaoui, Ahmed Mohammed Ammar, Abdallah Hassan Hajj, Fatima Ahmed Abdel Mohti, Kamel Mohammed Abdel Mohti, Mohammed Ali Badaoui, Ali Mohammed Nazha, Joumana Abdel Menem Nehmé et le conducteur Hussein Tabikh. Les blessés ont été examinés par le Dr Sarkis Abi Akl, médecin légiste. Trois autres accidents Une personne a été tuée et trois autres ont été blessées dans trois autres accidents de voitures enregistrés au cours du week-end. Le tué est un enfant dont l’identité n’a pas été révélée et qui a été renversé au niveau du rond-point Abou Ali à Tripoli par une voiture de marque Mercedes conduite par le sergent chef Khodr Zein. A Beyrouth, dans le secteur de Koraytem, Abdel Hafiz Itani a été blessé après avoir été renversé par une Nissan immatriculée 560643 et conduite par Mohammed Mneimné. A Kalamoun, une collision s’est produite entre une Renault immatriculée 14278 conduite par Mohammed Ali Hamad et une Honda immatriculée 1506756 au volant de laquelle se trouvait Zaki Mawlaoui. Les deux conducteurs ont été blessés.
Vingt écoliers ont été blessés hier lorsque le car scolaire qui les ramenait d’une tournée dans le Kesrouan s’est renversé sur la route de Ajaltoun après une panne survenue dans le système de freinage. Malchance ou négligence? L’enquête — si elle est menée jusqu’au bout — permettra de le dire. Mais, en attendant, l’accident, dont le bilan aurait pu être...