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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Hoss : le gouvernement n'a aucune excuse

«Le gouvernement n’a aucune excuse de n’avoir pas établi un plan général de développement», a répété hier l’ancien chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, dans le cadre d’une polémique engagée avec M. Rafic Hariri. A l’argument avancé par ce dernier selon lequel tous les projets exécutés par le gouvernement étaient prioritaires, M. Hoss a affirmé que «la question ne concerne pas un projet en particulier, mais le fait que les projets exécutés n’entraient pas dans le cadre d’un plan précis, et que le gouvernement en les exécutant a dépassé les possibilités de financement de l’Etat». Et d’ajouter que des projets aussi importants, et même plus importants que ceux qui ont été exécutés — développement des régions déshéritées, retour des déplacés, développement des secteurs productifs, autoroute arabe, périphérique de Beyrouth —, n’ont pu l’être en raison du manque de financement. Et M. Hoss de souligner que le gouvernement n’a pas su faire la différence entre «l’important et le plus important», et qu’il «n’a aucune excuse» de ne pas l’avoir fait, car il disposait de toutes les ressources du pouvoir pour en juger. Pour sa part, l’ancien chef du gouvernement Omar Karamé a répété que ce qui a provoqué l’effondrement monétaire de 1991, et le départ de son gouvernement, «ce n’est pas tant l’augmentation accordée dans le secteur public qu’un complot exécuté conjointement par certains hauts responsables, la Banque du Liban et des établissements de crédits orbitant dans les sphères du héros du 6 mai» (NDLR: M. Hariri). «Quant à la dette de 3.500 milliards de L.L. que le président du Conseil dit avoir héritée, elle représentait l’héritage monétaire de toute la guerre, et non la conséquence de modeste budget qui était le nôtre», a ajouté M. Karamé, qui s’en est également pris à la politique erronée du gouvernement en matière de développement, et à la façon irréaliste de présumer des possibilités financières du pays, «au point de mener le pays au bord de l’abîme, en raison du déficit budgétaire phénoménal».
«Le gouvernement n’a aucune excuse de n’avoir pas établi un plan général de développement», a répété hier l’ancien chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, dans le cadre d’une polémique engagée avec M. Rafic Hariri. A l’argument avancé par ce dernier selon lequel tous les projets exécutés par le gouvernement étaient prioritaires, M. Hoss a affirmé que «la...