Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Il faut considérer la crise économique sous l'angle national, affirme Meskaoui (photo)
le 02 mars 1998 à 00h00
Le ministre des Transports, M. Omar Meskaoui, a estimé hier que le train de concertations entreprises par le premier ministre Rafic Hariri illustre bien la gravité de la crise actuelle dans le pays. Selon lui, il revient donc aux opposants de considérer le problème sous l’angle national et non sous l’angle politique. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire tenue à Tripoli, M. Meskaoui a dénoncé ceux qui accusent le président Hariri d’être à l’origine de la crise socio-économique. «En fait, a-t-il dit dans ce cadre, la responsabilité incombe à la situation que nous vivons tous et à la gestion politique basée sur la facilité. En effet, demander est la chose la plus aisée». Encore faut-il trouver les moyens de satisfaire nos besoins, a-t-il affirmé, soulignant à cet égard la nécessité de trouver les recettes qui correspondent à chaque nouvelle dépense, telle, par exemple, l’échelle des salaires dans le secteur public. Par ailleurs, en réponse à une question, le ministre des Transports a déclaré: «L’opposition dit toujours que la solution au problème réside dans le départ du gouvernement. Ce n’est pas nouveau. Mais, aujourd’hui, d’autres affirment que le temps ne permet pas un changement gouvernemental car l’échéance présidentielle est proche. Ces propos sont acceptables sur le plan démocratique», a-t-il ajouté. Prié de commenter le sit-in des magistrats organisé jeudi dernier pour protester contre les ingérences, M. Meskaoui a déclaré: «Quand on dit qu’il y a ingérence, cela signifie qu’au sein du corps judiciaire, il y a une partie qui admet de telles interventions. (...) Par définition, l’homme politique est comme le vent qui entre par toutes les fenêtres ouvertes. Pour cette raison, nous estimons qu’il est du devoir de tous les magistrats de résister à ce niveau. (...) Aussi, je ne crois pas qu’un juge intègre puisse être influencé», a-t-il affirmé. A la question de savoir pourquoi l’Etat n’entrait pas à Brital pour capturer le chef de «la révolte des affamés», cheikh Sobhi Toufayli, M. Meskaoui a répondu: «Il faut savoir que la sécurité n’est pas toujours synonyme de force. La sécurité est un objectif. (...) Il n’est donc pas nécessaire de prendre des mesures qui parfois ont un effet contraire à celui qu’on souhaite».
Le ministre des Transports, M. Omar Meskaoui, a estimé hier que le train de concertations entreprises par le premier ministre Rafic Hariri illustre bien la gravité de la crise actuelle dans le pays. Selon lui, il revient donc aux opposants de considérer le problème sous l’angle national et non sous l’angle politique. Lors de sa conférence de presse hebdomadaire tenue à...
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