Au Lycée Franco-libanais de Nahr Ibrahim Trente-huit disciplines expliquées aux élèves dans le cadre du Forum des métiers (photo)

Dans le cadre des programmes scolaires d’orientation professionnelle, le Lycée Franco-Libanais de Nahr Ibrahim a organisé samedi dernier un vaste Forum des Métiers qui a attiré plus de 600 élèves. 38 disciplines ont été expliquées aux élèves des classes secondaires, dans le cadre de plusieurs ateliers de travail, animés par des spécialistes dans chaque domaine. Tous les secteurs de la vie active y sont passés: de la presse écrite (bien sûr) à l’audiovisuel, en passant par le métier de vétérinaire, de bijoutier, de généticien, de diététicien, de magistrat, de protecteur de l’environnement, d’agronome, d’orthodontiste, etc. La direction du Lycée a en effet préféré ne pas se contenter des métiers traditionnels et, au contraire, familiariser les élèves avec les nouveaux jobs qui sont souvent des sous-spécialisations. En plus des ateliers de travail, une conférence à trois voix a été donnée aux élèves et à leurs parents, afin d’expliquer les besoins actuels du marché local. M. Gebrane Tuéni a notamment pris la parole pour sensibiliser les jeunes sur leur rôle futur dans la société. De 9h à 13h, tous les bâtiments du vaste Lycée Franco-Libanais de Nahr Ibrahim ont été pris d’assaut par des centaines d’élèves, parfois venus uniquement pour faire acte de présence, mais le plus souvent curieux de ce monde qui sera le leur dans quelques années. Certains, peu nombreux, ont déjà fait leur choix et ce qui les intéresse, c’est de connaître les détails techniques du métier qu’ils souhaitent exercer: c’est-à-dire où acquérir la formation nécessaire et quels sont les salaires payés dans ce domaine. D’autres, au contraire, tâtonnent et aimeraient bien être aidés et entendre le spécialiste qui les poussera à découvrir leur vocation. Ce forum a-t-il réellement éclairé les élèves? Il est difficile de répondre avec précision à cette question, mais ce qui est sûr, c’est qu’il a permis un échange particulièrement intéressant entre les jeunes et ceux qui sont déjà sur le marché du travail. Conclusion, l’expérience est certainement à répéter.