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Actualités - CHRONOLOGIE

Les enseignants déterminés à faire valoir leur revendication, affirme Saadé

Les enseignants des secteurs public et privé observeront aujourd’hui et demain une grève en signe de protestation contre le retard mis dans l’approbation du projet de loi concernant le calcul des indemnités de fin de service sur la base de la totalité du salaire. Le président du syndicat des enseignants, M. Georges Saadé, a confirmé hier l’ordre de grève rappelant que celle-ci ne peut être suspendue que sur décision des assemblées générales. Il a ajouté: «Nous ne reviendrons sur notre décision que lorsque le projet de loi sera amendé et approuvé par les Commissions parlementaires concernées. Or, jusqu’à présent, ce projet n’a même pas été transmis au Parlement, comment voulez-vous donc suspendre la grève?» s’est-il demandé. Notons, d’autre part, que le projet approuvé en Conseil des ministres calcule les indemnités de fin de service sur base de 85 à 90% du salaire, «ce que le syndicat des enseignants refuse», a précisé M. Saadé. De son côté, la présidente de la Commission parlementaire de l’Education, Mme Bahia Hariri, a tenu une série de réunions hier avec les représentants des enseignants du public et du privé. Elle a déclaré au terme de ces entretiens: «J’ai expliqué à mes interlocuteurs les efforts déployés en vue d’atteindre les objectifs que nous avons fixées ensemble. Les enseignants ont confirmé leur intention de poursuivre le dialogue», a-t-elle dit, souhaitant que «les résultats de ses rencontres se concrétisent dans un proche avenir». Par ailleurs, la «CGTL indépendante» présidée par M. Elias Abou Rizk, a réitéré hier son appui au mouvement de protestation des enseignants, déplorant «la politique que mène le gouvernement non seulement à l’égard des instituteurs mais à l’égard aussi de toutes les catégories lésées de la population». Le Parti socialiste progressiste a publié un communiqué dans le même sens alors que le syndicat des enseignants des écoles privées au Nord rappelait à tous les membres du corps enseignant la nécessité de se conformer à l’ordre de grève, et de ne pas tenir compte des «rumeurs» faisant état de la suspension du mouvement. Enfin, emboîtant le pas au syndicat des propriétaires des écoles privées, la «Fédération des parents d’élèves» a dénoncé le recours des instituteurs à la grève, qualifiant le mouvement de protestation de «chantage exercé contre les élèves et les parents».
Les enseignants des secteurs public et privé observeront aujourd’hui et demain une grève en signe de protestation contre le retard mis dans l’approbation du projet de loi concernant le calcul des indemnités de fin de service sur la base de la totalité du salaire. Le président du syndicat des enseignants, M. Georges Saadé, a confirmé hier l’ordre de grève rappelant que...