Les expos de la semaine

En collaboration avec la Fondation Farroukh, la galerie «Matignon, images et tableaux» - Horch Tabet, présente, jusqu’au 3 mars, 88 reproductions photographiques d’huiles et d’aquarelles de Moustapha Farroukh, regroupées autour de quatre thèmes: nature libanaise, portraits, Andalousie et nature morte. Une exposition «à but essentiellement académique», souligne Myrna Boustany, «puisqu’elle s’adresse avant tout aux écoliers et aux universitaires qui découvriront ce grand artiste national, à travers un nombre suffisamment important de représentations de ses œuvres qui rendent compte de sa force et de son talent». Décédé en février 1957, Moustapha Farroukh avait été le premier peintre libanais et arabe cité dans le Bénézit, en 1950. En 1955, il avait reçu le premier prix du président de la République libanaise, au Salon du Printemps. «Marchand ambulant», «La cueillette des olives», «Un escalier à Bickfaya», «L’Emir Béchir à Beiteddine» mais aussi Cordou, Grenade, Tolède... Tout un héritage à découvrir. Signalons que les représentations sont présentées dans des cadres. Des portfolios ainsi que deux livrets de l’artiste (une autobiographie et une série de caricatures) sont également mis en vente à la galerie. Une cinquantaine de photographies de François-Laurent Touzain et Alexandre Dunoyer sont exposées, jusqu’au 13 mars, dans le hall d’accueil du Centre culturel français, rue de Damas. Sur le thème «Beyrouth nonchalante et audacieuse», des clichés pleins d’humour et de charme. — Noir et blanc pour François-Laurent Touzain qui présente des images tantôt d’une netteté maniaque, tantôt floues ou «pluvieuses»: un coin de rue, un chantier, un café, un boulevard... — Couleurs pour l’ingénieur Alexandre Dunoyer qui a pris le parti de rire de tout. Ses œuvres, pour la plupart accompagnées de commentaires, sont des contrastes, des mariages incongrus, des jeux de formes et de couleurs. Pour ce fin observateur à l’imagination débordante, l’humour se cache partout; il suffit d’ouvrir les yeux... Georges Maher chez World of Art La galerie World of Art présente une soixantaine d’huiles du peintre syrien Georges Maher. La mer, le corps humain et les chevaux sont les thèmes principaux de cet artiste qui travaille surtout l’expression. Expression des visages, des regards et des mouvements, à travers des sortes de danses à la fois violentes et sensuelles. Les toiles de Georges Maher, aux couleurs chaudes et aux touches généreuses, s’inspirent souvent de la mythologie, comme du Christianisme. Chevaux ailés, créatures étranges ou Christ crucifié... Jusqu’au 28 février, Ramlet el-Bayda.