Cheikh Soubhi Toufayli est prêt à déposer devant le magistrat instructeur, dans le cadre de l’enquête sur les affrontements qui ont opposé la troupe à des partisans armés du chef de la «révolte des affamés», à Aïn Bourday, près de Baalbeck, les 30 et 31 janvier dernier. Ces affrontements avaient fait cinq morts, dont trois militaires et l’ancien député Khodr Tleiss. Le magistrat Georges Ghantous, chargé d’instruire l’affaire de l’accrochage armé d’Aïn Bourday, a interrogé hier un certain nombre de personnes interpellées dans le cadre de l’enquête en cours. Une source proche de l’instruction a répété hier que les interpellations et les gardes à vue se prolongent, dans l’intérêt de l’enquête. Ces sources ont ajouté que des contradictions sont apparues entre les dépositions recueillies hier et les résultats de l’enquête préliminaire menée par le parquet militaire. Toutefois, le magistrat instructeur a décidé de rejeter toutes les demandes de remise en liberté provisoire, en attentant qu’une image plus claire soit tirée des incidents des 30-31 janvier. Dans le cadre de cette instruction, M. Ghantous doit interroger cheikh Soubhi Toufayli, contre lequel un mandat d’arrêt a été lancé. L’un des avocats des personnes interrogées hier, Me Zouheir Toufayli, a affirmé que «si un magistrat décide de se rendre chez lui, pour recueillir sa déposition, nous tenterons d’assurer un rendez-vous avec cheikh Toufayli».
Cheikh Soubhi Toufayli est prêt à déposer devant le magistrat instructeur, dans le cadre de l’enquête sur les affrontements qui ont opposé la troupe à des partisans armés du chef de la «révolte des affamés», à Aïn Bourday, près de Baalbeck, les 30 et 31 janvier dernier. Ces affrontements avaient fait cinq morts, dont trois militaires et l’ancien député Khodr Tleiss....