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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Coopération en matière d'information entre le Liban et la diaspora

La «Rencontre des médias de la diaspora libanaise», organisée conjointement par les ministères des Emigrés et de l’Information, s’est ouverte hier à l’hôtel Carlton par une conférence ayant pour titre «la coopération en matière d’information entre le Liban et la diaspora libanaise». Ont assisté à cette rencontre, plusieurs personnalités, notamment le ministre des Emigrés, M. Talal Arslane, le ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh, le directeur général du ministère des Emigrés, M. Haytham Joumaa, le directeur général du ministère de l’Information, M. Mohammed Obeid, le président de la Fédération des agences de presse arabe et directeur de l’ANI, M. Rafic Chélala, l’ancien ambassadeur M. Fouad Turk et le président du syndicat de la presse, M. Mohammed Baalbaki. M. Wajdi Abou Ghanem, directeur du service de l’information et de la culture au ministère des Emigrés, a déclaré que la «rencontre traitera les moyens de parvenir à un échange quotidien, sur le plan de l’information, entre le Liban et la diaspora libanaise». «Nous allons aussi établir une stratégie pour créer une communication qui soit plus efficace et qui sera mise au service du Liban et de ses émigrés», a-t-il noté. M. Baalbaki a souligné que «la première rencontre entre la presse libanaise de la diaspora a été organisée en 1900, à New York». Il a affirmé que «la diaspora libanaise a fait ses preuves depuis le siècle dernier dans la presse écrite». «Actuellement, il faut que la coopération entre le Liban et la diaspora regroupe tous les moyens de communication, notamment les médias audiovisuels», a-t-il souligné. «Les médias locaux et ceux établis à l’étranger doivent coopérer afin de former un lobby, capable d’influencer l’opinion internationale», a-t-il poursuivi. M. Kamal Fadlallah, conseiller auprès du syndicat des rédacteurs, a donné lecture de l’allocution de M. Melhem Karam, président du syndicat. Il a déclaré que «la communication entre les médias locaux et ceux de la diaspora ne doit pas se limiter à des échanges techniques». «Elle doit, a-t-il poursuivi, avoir pour bases la culture et les valeurs libanaises. L’émigré et le résident appartiennent à une même patrie; il n’y a que la distance géographique qui les sépare». Il a affirmé que «le nombre de Libanais et d’Arabes établis à l’étranger est supérieur à celui de la diaspora juive». «Pourtant c’est le lobby juif qui influence l’opinion publique internationale», a-t-il relevé. Le ministre de l’Information a comparé «le Liban résident et émigré» à un «phare qui éclaire le monde». «Certes le Liban a vécu une guerre civile mais c’est la volonté des Libanais à vivre ensemble qui a triomphé», a-t-il affirmé. Il a souligné que «la rencontre a pour but de favoriser les échanges entre les Libanais résidents et émigrés». «Nous sommes réunis aujourd’hui pour organiser la coopération entre les médias locaux et ceux de la diaspora. Le ministère de l’Information coopérera à ce niveau avec le ministère des Emigrés pour élaborer une stratégie médiatique qui touchera les Libanais de la diaspora», a-t-il précisé. Evoquant la crise irakienne, M. Sabeh a souligné que «le Liban ne peut être à l’abri de cette crise car il a toujours payé le prix des bouleversements régionaux. Face à la crise actuelle, le Liban ne peut miser que sur son unité nationale», a-t-il dit. M. Sabeh a cité les principes de base que le Liban doit prôner dans le monde par le biais des médias libanais et ceux de la diaspora: «Promouvoir une seule culture nationale qui sera la pierre angulaire de la reconstruction politique du pays, réduire le discours confessionnel dans la vie politique et économique et se débarrasser des idéologies politiques confessionnelles (chrétiennes et musulmanes), restaurer les liens culturels entre le Liban et ses émigrés, considérer l’occupation israélienne comme la principale cause nationale, renforcer du Liban sur le plan démocratique et encourager la diaspora libanaise à participer à la reconstruction du pays». Le ministre des Emigrés a noté que «les médias et la presse doivent renforcer l’unité nationale». «Les médias de la diaspora jouent un rôle important dans l’enseignement de la langue arabe aux émigrés et au renforcement des liens culturels entre ces derniers et leur pays d’origine», a-t-il poursuivi. «Ces médias, a-t-il ajouté, doivent plaider les causes nationales auprès de l’opinion publique internationale, notamment sur le plan de l’occupation israélienne au Liban-Sud». M. Arslane a souligné «l’importance du ministère des Emigrés dans la consolidation des liens entre les émigrés et leur pays d’origine». «Cette rencontre doit servir de base à la mise en place d’une association qui regroupe les journalistes libanais de tous les pays de la diaspora», a-t-il noté. Il a estimé que «les médias de la diaspora ont deux tâches: œuvrer à consolider les liens entre les différentes communautés de la diaspora et promouvoir les valeurs libanaises; ils doivent aussi mettre la lumière sur les défis relevés par le Liban».
La «Rencontre des médias de la diaspora libanaise», organisée conjointement par les ministères des Emigrés et de l’Information, s’est ouverte hier à l’hôtel Carlton par une conférence ayant pour titre «la coopération en matière d’information entre le Liban et la diaspora libanaise». Ont assisté à cette rencontre, plusieurs personnalités, notamment le ministre...