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Actualités - CHRONOLOGIE

Berry a des reproches à faire à Hariri

Le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a nié l’existence d’un différend entre lui et le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, affirmant toutefois qu’il a «des reproches à lui faire en ce qui concerne sa méthode de travail». M. Berry faisait allusion à la réunion tenue par M. Hariri la veille des décisions du conseil des ministres de proroger de six mois la mission de l’armée dans la Békaa et de lier l’octroi des 150 milliards de L.L. pour le développement de la région de Baalbeck, du Hermel et du Akkar au programme de développement global de 991 milliards de L.L. Il a d’ailleurs souligné que le vote contre ces décisions par les ministres Mahmoud Abou Hamdane et Ayoub Hmayed visait simplement à marquer le coup. M. Hariri s’étant entendu avec lui sur la nécessité d’accorder dans un premier temps la priorité au développement dans les régions de Baalbeck et du Hermel. Il a affirmé que la décision de transmettre l’affaire de cheikh Sobhi Toufayli à la Cour de justice était un erreur mais «qu’il n’en ferait pas une histoire». Lors de son entretien avec le président du syndicat des journalistes, M. Melhm Karam, venu à la tête d’une délégation du conseil du syndicat, M. Berry a réaffirmé son soutien «au gouvernement au sein duquel son mouvement politique est représenté» et s’est dit opposé à son changement avant de souligner qu’il approuve son maintien jusqu’à la prochaine échéance constitutionnelle. «Cela ne m’empêchera pas de formuler des critiques à son encontre lorsqu’il y a lieu de le faire», a-t-il dit. Le chef du Législatif a par ailleurs vivement critiqué le comportement sélectif du gouvernement dans son choix des lois à appliquer qualifiant ce comportement de «dangereux» et s’interrogeant sur les raisons qui entravent la création du Conseil économique et social. Abordant la situation au Liban-Sud, il a dit craindre un réchauffement de la situation dans cette région en raison du blocage des négociations de paix. Il a estimé que «la résolution 425 ne prête pas à des interprétations et que cette question est tranchée» appelant à une application de cette résolution sans négociations ou adoption de mesures de sécurité. «L’application de la 426 devant suivre dans un cadre légal qui serait celui d’un accord d’armistice», a-t-il dit.
Le chef du Législatif, M. Nabih Berry, a nié l’existence d’un différend entre lui et le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, affirmant toutefois qu’il a «des reproches à lui faire en ce qui concerne sa méthode de travail». M. Berry faisait allusion à la réunion tenue par M. Hariri la veille des décisions du conseil des ministres de proroger de six mois la mission de...