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Actualités - CHRONOLOGIE

Après les critiques formulées mercredi par les évêques maronites Hariri affirme à Sfeir que l'accord de libre-échange libano-syrien comporte des aspects positifs

Les critiques formulées mercredi par l’Assemblée des évêques maronites au sujet de l’accord de libre-échange libano-syrien ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En effet, le premier ministre Rafic Hariri a appelé hier au téléphone le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et lui a affirmé que cet accord comporte des aspects positifs. Selon des sources gouvernementales, cette conversation paverait la voie à une visite du président du Conseil à Bkerké. Celui-ci devrait d’ailleurs entamer une tournée qui engloberait tous les pôles d’influence musulmans et chrétiens, y compris certains députés de l’opposition. L’objectif serait d’inciter toutes les parties à contribuer à la détermination des moyens de financer l’échelle des salaires dans le secteur public et le plan de développement dans les régions périphériques du pays. Les sources susmentionnées estiment ainsi que la responsabilité du financement de ces projets ne relève pas seulement du gouvernement mais de toutes les fractions libanaises. En effet, toute nouvelle imposition fiscale nécessite une couverture politique de la part de tous. Concernant le projet de mariage civil lancé par le président de la République, M. Elias Hraoui, les sources gouvernementales ont estimé que cette question divisait actuellement l’opinion quoique bénéficiant de l’appui de certains cercles en dehors du pouvoir. Fermeté à l’égard de la 425 Les élections municipales et présidentielles auront lieu dans les délais prévus, affirment d’autre part les sources ministérielles, avant d’aborder la question de l’application de la résolution 425 stipulant le retrait d’Israël du Liban-Sud. Le gouvernement libanais n’est guère disposé à payer un prix politique en contrepartie d’un retrait israélien du Sud et de la Békaa-Ouest. De fait, soulignent les mêmes sources, nul n’est en mesure de garantir la sécurité d’un autre pays, et si l’Etat hébreu veut se retirer du Liban, il n’a qu’à s’exécuter. Jusqu’à présent, le secrétaire général de l’ONU, M. Kofi Annan, n’a fait aucune proposition officielle en ce qui concerne la situation au Liban-Sud. Dans ce cadre, les sources susmentionnées excluent une visite de M. Annan à Beyrouth après celle qu’il doit effectuer aujourd’hui à Bagdad car il concentre actuellement tous ses efforts sur un règlement de la crise irakienne. Notons par ailleurs que le premier ministre Rafic Hariri a notamment reçu le député Robert Ghanem, l’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau, et l’ambassadeur du Japon, Yasuji Ishigaki, à l’occasion de son départ définitif du Liban.
Les critiques formulées mercredi par l’Assemblée des évêques maronites au sujet de l’accord de libre-échange libano-syrien ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd. En effet, le premier ministre Rafic Hariri a appelé hier au téléphone le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, et lui a affirmé que cet accord comporte des aspects positifs. Selon des...