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Actualités - CHRONOLOGIE

Solida soulève auprès du barreau de Damas l'affaire des détenus libanais en Syrie

Le Mouvement franco-libanais SOLIDA («Soutien aux Libanais détenus arbitrairement» dans les prisons syriennes et israéliennes) a adressé au bâtonnier de l’Ordre des avocats de Damas une lettre ouverte dans laquelle il soulève le cas des Libanais détenus illégalement en Syrie. Cette démarche entreprise par SOLIDA intervient à la suite de la rencontre qui a eu lieu vendredi dernier à Beyrouth entre l’Ordre des avocats de Beyrouth et l’Ordre des avocats de Damas. La question des Libanais détenus illégalement dans les prisons syriennes avait été soulevée au cours de cette réunion. Dans sa lettre ouverte au bâtonnier de l’Ordre de Damas, SOLIDA soulève notamment certains cas qui avaient été évoqués au cours de la «semaine d’action et de soutien aux Libanais détenus en Syrie» qui s’était déroulée à Paris du 26 janvier au 1er février à l’initiative de plusieurs associations françaises de défense des droits de l’homme, dont notamment SOLIDA, la branche française d’Amnesty International, et la Fédération internationale de défense des droits de l’homme. Les principaux cas exposés ainsi par SOLIDA au Barreau de Damas concernent les personnes suivantes détenues illégalement en Syrie: «Jihad Eid, soldat libanais arrêté le 13 octobre 1990 par l’armée syrienne à Hadeth à la suite des combats contre l’armée libanaise commandée à l’époque par le général Michel Aoun; Johnny Nassif, enlevé par l’armée syrienne le 13 octobre 1990; Boutros Khawand, responsable Kataëb enlevé devant son domicile de Sin el-Fil le 15 septembre 1992; Tanios Tayar, enlevé à un barrage syrien à Beyrouth le 27 mai 1978; Kaytel Hayek, lieutenant-colonel à la retraite de l’armée libanaise, enlevé en juin 1994 à un barrage de l’armée libanaise et transféré par la suite en Syrie». Précisant que ces cas susmentionnés ont été explicitement dénoncés par les familles des personnes concernées, SOLIDA expose également d’autres cas similaires, dont notamment: «Tanios Youssef Elias, kidnappé à un barrage de l’armée syrienne à Hazmieh le 10 février 1978; le père Antonin Sleiman Abou Khalil, le lieutenant Tanios Youssef Zogheib, et le soldat Antoine Zakhour Zakhour, enlevés tous trois le 13 octobre 1990 à Beit-Méry; Ziad et Karam Morkos, et Elie Abounader, enlevés le 21 novembre 1984 par l’organisation «Saïka» et transférés en Syrie où ils sont détenus depuis, et le Dr Ahmed Hamad, kidnappé le 18 juin 1997 à Halba-Akkar et détenu au secret». En conclusion, SOLIDA invite expressément l’Ordre des avocats syriens de «bien vouloir intervenir dans les plus brefs délais pour le règlement de ce drame humain, en exigeant, conformément aux lois internationales ratifiées par le Liban et la Syrie: l’arrêt immédiat des tortures pratiquées sur les détenus dans les prisons syriennes; l’autorisation des visites à ces détenus; le transfert des détenus au Liban afin qu’ils soient jugés ou immédiatement relâchés si aucune charge n’est retenue contre eux».
Le Mouvement franco-libanais SOLIDA («Soutien aux Libanais détenus arbitrairement» dans les prisons syriennes et israéliennes) a adressé au bâtonnier de l’Ordre des avocats de Damas une lettre ouverte dans laquelle il soulève le cas des Libanais détenus illégalement en Syrie. Cette démarche entreprise par SOLIDA intervient à la suite de la rencontre qui a eu lieu vendredi...