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Actualités - DISCOURS

Nasrallah : politique d'ouverture dans toutes les directions

Devant un auditoire de partisans massés à Nabi Chit pour commémorer le souvenir de cheikh Abbas Moussaoui, assassiné par les Israéliens, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a défendu, hier, la ligne politique suivie par son parti. «La résistance, a-t-il expliqué, doit être protégée politiquement et nationalement. Cela impose au Hezbollah une politique d’ouverture dans toutes les directions et beaucoup de sacrifices sur des acquis de détails, au profit de cet objectif essentiel qu’est l’unification des Libanais autour de la résistance». Et cheikh Nasrallah d’enchaîner en soulignant que son parti «tient à la paix civile, d’abord parce qu’elle est, indépendamment de tout, un bien pour tous, ensuite parce qu’il considère, dans l’intérêt même de la résistance, que le recours à l’arbitrage des armes pour résoudre des querelles politiques, idéologiques, sociales ou économiques, est une erreur». Sans nommer cheikh Sobhi Toufayli et son mouvement de désobéissance civile, qui a abouti, le mois dernier, à des heurts avec l’armée, cheikh Nasrallah a jugé que «celui qui porte les armes pour défendre la cause du développement social détruit le pays», soulignant en substance que rien ne saurait se substituer aux capacités économiques et à l’autorité de l’Etat. Par ailleurs, rappelant les incidents de Aïn Bourday et les heurts entre l’armée et les partisans de cheikh Sobhi Toufayli, cheikh Nasrallah a dénoncé les campagnes qui cherchent à faire assumer au Hezbollah la responsabilité de ces affrontements. «Nous n’avons rien demandé à l’armée», a-t-il déclaré, en réponse aux accusations selon lesquelles le Hezbollah a demandé à l’armée d’intervenir militairement pour faire évacuer l’école religieuse de Aïn Bourday. Se promettant de revenir sur le déroulement chronologique des incidents qui ont conduit à la mort de trois militaires, dont un officier, et de l’ancien député Khodr Tleiss, cheikh Nasrallah a déclaré qu’il était «tout à fait naturel que la Syrie intervienne, quelques heures après les incidents, pour régler cette affaire, car autrement, on l’aurait accusée d’avoir laissé les choses se dégrader».
Devant un auditoire de partisans massés à Nabi Chit pour commémorer le souvenir de cheikh Abbas Moussaoui, assassiné par les Israéliens, le secrétaire général du Hezbollah, cheikh Hassan Nasrallah, a défendu, hier, la ligne politique suivie par son parti. «La résistance, a-t-il expliqué, doit être protégée politiquement et nationalement. Cela impose au Hezbollah une...