Hjelm-Wallen appelle à perpétuer le souvenir des morts de Cana (photos)

Le ministre suédois des Affaires étrangères Lena Hjelm-Wallen a achevé samedi sa visite de deux jours au Liban, après s’être rendue à Cana, au Liban-Sud, sur le site du massacre de plus de 100 civils survenu lors des bombardements israéliens d’avril 1996. Mme Hjelm-Wallen avait terminé vendredi ses entretiens officiels avec les responsables libanais, rencontrant le chef de l’Etat Elias Hraoui, le premier ministre Rafic Hariri, le président de la Chambre Nabih Berry et le chef de la diplomatie Farès Boueiz. A son départ, samedi après-midi, à destination d’Amman, elle a déclaré à la presse que son pays était «en faveur de l’application de toutes les résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, tant celles qui concernent l’Irak que celles relatives au conflit israélo-arabe». Elle a émis l’espoir que le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan «parviendra à trouver une solution diplomatique rapide à la crise irakienne», et estimé que les occasions de trouver un règlement diplomatique était «nombreuses». Samedi matin, Mme Hjelm-Wallen s’était rendue au Liban-Sud, s’arrêtant d’abord à Msaileh pour une rencontre avec Mme Randa Berry, l’épouse du chef du parlement. Elle a gagné par la suite Cana où, en présence des proches des victimes du massacre et d’un certain nombre d’officiels, elle a rendu hommage à la mémoire des morts et déposé une gerbe au pied du monument érigé sur le site. «Nous devons toujours garder le souvenir de ces victimes et leur témoigner du respect», a-t-elle dit en s’adressant aux familles. Après Cana, la responsable suédoise s’est rendue à Tyr, où elle s’est inclinée devant le mémorial érigé à la mémoire des morts de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL).