Salem : un pas vers le marché commun arabe

Dans une allocution qu’il a prononcée à l’occasion d’un dîner qui a été offert hier par l’Association des industriels, en coopération avec la Chambre de commerce et d’industrie au Beirut Hall, le ministre de l’Industrie, M. Nadim Salem, a estimé que l’accord libano-syrien «peut être considéré comme un premier pas vers la création d’un marché commun arabe (...)». En effet, a-t-il souligné, «ce couple économique, à savoir le Liban et la Syrie, constitue en réalité le noyau de base de la création du marché commun arabe, à l’instar du couple franco-allemand qui avait été le noyau du marché commun européen». «L’accord libano-syrien, a poursuivi M. Salem, permet de réaliser une complémentarité qui constitue la meilleure garantie pour adhérer à la mondialisation et pouvoir faire face à ses défis, d’autant plus que ce nouvel ordre ne comporte aucune restriction». M. Salem a ajouté: «Il convient à ce propos de souligner que l’industrie libanaise, qui ne produit actuellement qu’à 30% de sa capacité faute de marchés pour l’exportation, doublera sa productivité grâce à l’accord libano-syrien et sera en mesure de devenir une industrie compétitive capable de pénétrer sur le marché mondial (...), ce qui permettra de ménager de nouvelles opportunités d’emploi aux Libanais».