Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Affaire Atallah : une victoire pour la liberté, selon Melhem Karam

«La liberté au Liban est une citadelle (...) et personne, quelle que soit son importance, ne pourra lui porter atteinte». C’est par ces mots que le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, a commenté hier la décision de la Chambre pénale près la cour de cassation de dessaisir le tribunal militaire du procès intenté à notre confrère du «Nahar», Pierre Atallah, et de retirer le mandat d’arrêt émis contre lui. Pierre Atallah vit depuis huit mois en France où il a obtenu l’asile politique. Il était accusé d’avoir contacté des «agents stipendiés de l’ennemi», en allusion au chef du parti dissous des «Gardiens du cèdre», Etienne Sacre, condamné à mort par contumace pour collaboration avec les Israéliens. Dans une déclaration à la presse hier, M. Karam s’est félicité de la décision de la cour «qui a dessaisi par un jugement rendu à l’unanimité le tribunal militaire de cette affaire». «Depuis que nous avions pris la défense de notre confrère, nous étions convaincus qu’il n’avait pas commis un crime contre la patrie et qu’il ne collaborait pas avec l’ennemi, a-t-il dit. De toute façon, même si la collusion (avec les Israéliens) était prouvée, il y a dans le statut interne du syndicat des textes et des sanctions dissuasives et nous savons comment les appliquer contre ceux qui enfreignent les lois». «La décision de la cour, a ajouté M. Karam, confirme le point de vue du syndicat selon lequel ce qui était reproché à Pierre Atallah relève du domaine professionnel. Cela prouve aussi que le Liban demeure une oasis de liberté, contrairement à ce que désirent certains. Le terrorisme et les menaces de recourir aux sanctions n’ont aucun effet sur notre raisonnement et sur notre activité professionnelle qui est basée sur la liberté». «Nous exprimons notre satisfaction parce que la justice demeure un rempart pour la protection de la liberté, aux côtés de notre syndicat et de tous les associations et organismes actifs dans le domaine de la sauvegarde des libertés, a encore dit M. Karam. Et à ceux qui veulent se mesurer à la presse, nous disons qu’ils n’ont pas leur place parmi nous».
«La liberté au Liban est une citadelle (...) et personne, quelle que soit son importance, ne pourra lui porter atteinte». C’est par ces mots que le président du syndicat des rédacteurs, M. Melhem Karam, a commenté hier la décision de la Chambre pénale près la cour de cassation de dessaisir le tribunal militaire du procès intenté à notre confrère du «Nahar», Pierre...