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Actualités - CHRONOLOGIE

L'Irak responsable de la crise, jugent les monarchies du Golfe

Les monarchies du Golfe ont demandé à l'Irak de coopérer avec l'ONU en l'avertissant qu'il serait responsable d'une éventuelle attaque militaire en raison de son obstination. Dans un communiqué au ton très sévère, publié à l'issue d'une réunion extraordinaire au Koweit, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a averti Bagdad que «la seule voie pour épargner au peuple irakien les souffrances et les dangers réside dans l'application totale des résolutions internationales». «Pour éviter au peuple irakien frère les conséquences graves de la crise, le CCG appelle l'Irak à lever tous les obstacles entravant les activités des experts de l'ONU à la recherche d'armes prohibées», affirme le communiqué. Le CCG a fait «assumer à Bagdad la responsabilité de tout ce qui pourrait advenir», dans une allusion à une éventuelle frappe militaire. La réunion a été convoquée par les six monarchies du Golfe (Arabie Séoudite, Emirats arabes unis, Koweit, Sultanat d'Oman, Bahrein, Qatar). Répétant à six reprises que l'Irak est «entièrement responsable de la crise et de ses conséquences», le CCG a déploré le fait que l'Irak ait «continué à faire preuve d'obstination en dépit des initiatives menées par des parties arabes et internationales». Lors d'une conférence de presse qui a suivi la réunion du CCG, le chef de la diplomatie koweitienne, cheikh Sabah Ahmad Sabah, a exprimé l'espoir que le régime irakien «prendra conscience de sa responsabilité dans cette crise pour éviter le désastre à son peuple». «Le peuple irakien est victime comme nous l'avons été nous-mêmes lors de l'invasion» des troupes irakiennes en août 1990, a ajouté cheikh Sabah, répétant qu'en cas de frappes, c'est «le régime qui sera responsable». Interrogé sur une participation des pays du CCG à une éventuelle frappe américaine, cheikh Sabah a répondu laconiquement: «Pourquoi, est-ce qu'ils (les Américains) ont besoin d'une participation?». A l'exception du Koweit, les pays du Golfe ont exprimé à des degrés divers leur opposition à une attaque militaire américaine au cours de la tournée dans le région du secrétaire américain à la Défense, William Cohen, qui a achevé mercredi sa tournée dans les six pays du Golfe.
Les monarchies du Golfe ont demandé à l'Irak de coopérer avec l'ONU en l'avertissant qu'il serait responsable d'une éventuelle attaque militaire en raison de son obstination. Dans un communiqué au ton très sévère, publié à l'issue d'une réunion extraordinaire au Koweit, le Conseil de coopération du Golfe (CCG) a averti Bagdad que «la seule voie pour épargner au peuple...