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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chef de la délégation de la commission européenne au Liban Kourkoulas expose les objectifs de la visite de Santer, demain à Beyrouth

Les objectifs et la portée de la visite de vingt-quatre heures que le président de la Commission européenne, M. Jacques Santer, entamera demain soir à Beyrouth ont été exposés par le chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Dimitris Kourkoulas, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier au siège du syndicat de la presse. M. Santer est attendu demain, jeudi, en début de soirée, à Beyrouth. Il sera reçu peu après son arrivée par le premier ministre Rafic Hariri. Vendredi, il rencontrera le président Elias Hraoui, le chef du Législatif Nabih Berry, et le ministre des Affaires étrangères Farès Boueiz. Avant son départ, vendredi en fin d’après-midi, il assistera à l’ouverture des travaux d’un séminaire euro-méditerranéen sur l’Energie. C’est la première fois qu’un président de la Commission européenne se rend au Liban. La visite de M. Santer à Beyrouth est la dernière étape d’une tournée régionale englobant l’Egypte, Israël, les territoires palestiniens, la Jordanie et la Syrie. «L’objectif de cette visite, a souligné M. Kourkoulas, est de mettre en évidence l’importance que l’Union européenne accorde au développement des relations avec les pays de la région» (qui sont partie prenante dans le partenariat euro-méditerranéen). «La tournée du président Santer, a ajouté M. Kourkoulas, a également pour but de constater les progrès réalisés dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen». M. Kourkoulas a indiqué en outre que l’un des objectifs de la visite du président de la Commission européenne est de réaffirmer la volonté de l’Union européenne d’œuvrer avec les Etats-Unis et les pays du Moyen-Orient en vue de donner un nouvel élan au processus de paix au Proche-Orient. «L’Union européenne, a déclaré M. Kourkoulas, participe déjà au financement de ce processus. Nous avons fourni une assistance lors de l’organisation des élections palestiniennes. L’Union européenne est le plus grand bailleur de fonds du processus de paix. Près de 60% de l’aide internationale fournie sur ce plan est octroyée par l’Union européenne». Les relations entre l’UE et le Liban, notamment le bilan des négociations en cours entre les deux parties en vue d’aboutir à un accord d’association, seront aussi au centre de la visite de M. Santer à Beyrouth, a indiqué M. Kourkoulas qui a précisé à ce sujet que l’accord d’association en gestation devrait remplacer l’accord de coopération économique et financière conclu entre la Communauté économique européenne et le Liban en mai 1977. L’accord de coopération de 1977, a souligné M. Kourkoulas, avait un caractère essentiellement commercial, alors que l’accord d’association actuellement négocié vise à jeter les bases d’une vaste coopération politique, économique et culturelle s’inscrivant dans le cadre du partenariat euro-méditerranéen. Des accords d’association ont déjà été signés par l’UE avec Israël, la Jordanie, l’Autorité palestinienne, le Maroc et la Tunisie. Le principe de l’établissement du partenariat euro-méditerranéen et de la conclusion d’accords d’association avait été approuvé en novembre 1995 à Barcelone lors de la conférence tenue par les quinze pays membres de l’UE et les douze pays du Sud de la Méditerranée (Algérie, Chypre, Egypte, Israël, Liban, Jordanie, Malte, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie et l’Autorité palestinienne). Lors du Conseil européen qui s’est tenu à Cannes en juin 1995, un budget de 4,6 millions d’ecus (près de 5 millions de dollars) a été approuvé pour la période 1995-1999 afin de financer la mise en place du partenariat. En ce qui concerne les relations avec le Liban, M. Kourkoulas a indiqué qu’indépendamment de l’accord d’association actuellement négocié, l’UE a alloué au Liban un budget de près de 160 millions de dollars pour les deux prochaines années en vue de l’exécution de divers projets dans différents domaines. Dans ce cadre, l’UE a défini trois priorités sur le plan de son aide bilatérale au Liban: la réhabilitation de l’Administration publique (38 millions de dollars); la planification des investissements au niveau de l’infrastructure (27 millions de dollars); et l’introduction de normes et standarts pour le contrôle de la qualité de la production locale (5,5 millions de dollars). Ce volet de la coopération bilatérale avec le Liban sera l’un des principaux dossiers évoqués par M. Santer lors de ses entretiens officiels à Beyrouth.
Les objectifs et la portée de la visite de vingt-quatre heures que le président de la Commission européenne, M. Jacques Santer, entamera demain soir à Beyrouth ont été exposés par le chef de la délégation de la Commission européenne au Liban, M. Dimitris Kourkoulas, au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue hier au siège du syndicat de la presse. M. Santer est...