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Actualités - CHRONOLOGIE

Retour de Malaisie, Hariri repart aujourd'hui pour l'Azerbaidjan Pas de conseil des ministres cette semaine

Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, entame aujourd’hui une courte visite en Azerbaïdjan, une république d’Asie centrale dont le ministre des Affaires étrangères, Hassan Hassanov, avait effectué une courte visite au Liban, en 1997. Comme presque tous les déplacements du chef du gouvernement, celui-ci a des objectifs essentiellement économiques, et vise à promouvoir et à garantir les investissements entre les deux pays, et à épargner aux investisseurs la double imposition. L’Azerbaïdjan possède les troisièmes plus importantes réserves de pétrole du monde, assure-t-on, et son ministre des Affaires étrangères avait déjà eu l’occasion d’encourager les hommes d’affaires libanais à regarder dans cette direction, lors de son passage à Beyrouth. Pour le moment, seuls cinq hommes d’affaires libanais sont présents à Bakou, la capitale, sans compter la société Abela. Un accord sur le transport aérien entre le Liban et l’Azerbaïdjan et, éventuellement, l’établissement de relations diplomatiques au niveau d’ambassadeurs, sera également à l’ordre du jour des entretiens de M. Hariri à Bakou. Sur le plan diplomatique, Bakou pourrait demander à Beyrouth son appui dans l’affaire du Karabakh, une province de l’Azerbaïdjan peuplée en majorité d’Arméniens. C’est seulement demain que le chef du gouvernement sera reçu par le président azéri Haïdar Aliev. Il regagnera ensuite le Liban. Le krach boursier asiatique Hier vers 22 heures, le président du Conseil était rentré à Beyrouth à l’issue d’une visite de 48 heures en Malaisie, au terme de laquelle il a pu mesurer l’impact que le krach boursier en Asie a eu sur ce pays. Dans un discours improvisé lors d’un déjeuner offert en son honneur par l’association malaise des banques, M. Hariri a tenté de réconforter ses hôtes en leur disant que leur pire ennemi est le «découragement», faisant appel à l’expérience acquise par le Liban au cours des années de guerre, et affirmant que par l’«entente nationale», un peuple est capable de venir à bout des plus rudes épreuves. Il reste que, de source économique, on assure que certains hommes d’affaires malais, affaiblis par le krach boursier asiatique, ont dû se retirer de la course aux investissements au Liban. Par ailleurs, le président du Conseil a eu droit à une présentation d’un organisme malais destiné à promouvoir les investissements dans le pays, ainsi qu’à une visite des deux gratte-ciel de Kuala Lumpur (respectivement 88 et 104 étages), où la société nationale de production de pétrole a notamment ses bureaux. Le Liban, a plaidé le chef du gouvernement, peut devenir la plaque tournante des exportations malaises en direction des pays arabes, comme aussi un des points d’ancrage de la délocalisation industrielle malaise. Le ministre malais de l’Industrie et du Commerce effectuera une visite au Liban, au cours du mois de février, pour explorer certaines des perspectives évoquées au cours de la visite de M. Hariri. Celui-ci était accompagné à Kuala Lumpur par le ministre d’Etat aux Finances Fouad Siniora. Sur un autre plan, M. Hariri a eu l’occasion, en Malaisie, de déclarer que le Liban était hostile à une action militaire contre l’Irak, mais souhaitait que Bagdad coopère avec les experts en désarmement des Nations Unies. «La position libanaise est très simple», a-t-il dit, lors d’une rencontre officielle. «Nous sommes opposés à toute solution militaire contre l’Irak mais nous aimerions également voir l’Irak coopérer avec l’ONU». «Nous sommes totalement opposés à la guerre et nous sommes dans le même temps totalement favorables à l’application des résolutions des Nations Unies et du Conseil de Sécurité», a poursuivi le chef du gouvernement. M. Rafic Hariri a ajouté que le Liban attendait de la communauté internationale qu’elle fasse preuve des mêmes exigences vis-à-vis d’Israël qu’elle ne le fait à l’égard du régime irakien. En raison des déplacements de M. Hariri, le gouvernement ne se réunira pas cette semaine. Par contre, la commission ministérielle chargée de revoir toute la question de l’audiovisuel au Liban doit tenir aujourd’hui, sous la présidence de M. Michel Murr, sa seconde réunion (la première s’était tenue avant la fête du Fitr). La commission avait été formée au lendemain de l’interdiction faite aux télévisions privées d’émettre des programmes politiques par satellite, rappelle-t-on. Parallèlement, une réunion consacrée au dossier de l’audiovisuel se tiendra au Parlement, en présence des directeurs des principales stations et des députés hostiles à la politique gouvernementale dans ce domaine.
Le président du Conseil, M. Rafic Hariri, entame aujourd’hui une courte visite en Azerbaïdjan, une république d’Asie centrale dont le ministre des Affaires étrangères, Hassan Hassanov, avait effectué une courte visite au Liban, en 1997. Comme presque tous les déplacements du chef du gouvernement, celui-ci a des objectifs essentiellement économiques, et vise à promouvoir et...