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Actualités - CHRONOLOGIE

L'heure des décisions est venue pour Netanyahu et Arafat, estiment les USA

En marge de ses consultations avec les dirigeants arabes sur la crise irakienne, le secrétaire d’Etat US, Madeleine Albright, a eu «une pensée» — pieuse peut-être — pour le processus de paix israélo-palestinien bloqué depuis plusieurs mois en raison des conditions léonines imposées par Israël en échange d’un redéploiement en Cisjordanie. «Le temps est venu de prendre des décisions pour les Israéliens et les Palestiniens, le premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu et le président (palestinien Yasser) Arafat», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse donnée en compagnie du chef de la diplomatie égyptienne Amr Moussa, à l’issue d’un entretien avec le président égyptien Hosni Moubarak. «Il ne reste plus de temps pour se lamenter en se tordant les mains ou pointer un doigt accusateur», a-t-elle ajouté. Pressions Dans la journée, les Palestiniens avaient demandé aux Etats-Unis d’accentuer leurs pressions sur Israël pour assouplir sa position intransigeante dans le processus de paix. «Jusqu’à présent, les efforts américains n’ont abouti à aucun résultat notable, car Israël continue de fuir ses engagements», a affirmé aux journalistes à Gaza M. Nabil Abou Roudeina, conseiller du président palestinien Yasser Arafat. «Les Etats-Unis doivent prendre leurs responsabilités plus au sérieux et exercer des pressions afin que le gouvernement israélien respecte ses engagements», a-t-il ajouté. Madeleine Albright avait rencontré ce week-end le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et M. Arafat sans parvenir à obtenir la promesse d’un prochain retrait militaire israélien «significatif» en Cisjordanie pourtant prévu par les accords d’autonomie. Elle a appelé les deux dirigeants à prendre «des décisions difficiles» en indiquant que le blocage du processus depuis dix mois la «fatiguait et la rendait malade», selon la presse israélienne. Les deux parties sont seulement convenues d’envoyer des négociateurs la semaine prochaine à Washington pour poursuivre les discussions. La presse israélienne a toutefois minimisé l’importance de ces prochaines rencontres. Selon elle, le niveau des délégations n’autorise aucun espoir de «percée», dans la mesure où Mme Albright et le président Bill Clinton ont eux-mêmes échoué à relancer le processus de paix le mois dernier. M. Abou Roudeina a aussi indiqué hier sans autre précision que «les Palestiniens étudient des idées américaines».
En marge de ses consultations avec les dirigeants arabes sur la crise irakienne, le secrétaire d’Etat US, Madeleine Albright, a eu «une pensée» — pieuse peut-être — pour le processus de paix israélo-palestinien bloqué depuis plusieurs mois en raison des conditions léonines imposées par Israël en échange d’un redéploiement en Cisjordanie. «Le temps est venu de...