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Actualités - CHRONOLOGIE

Au terme de la semaine d'action et de soutien organisée à Paris Appel à une campagne internationale en faveur des libanais détenus en Syrie

La Semaine d’action et de soutien aux détenus libanais dans les prisons syriennes s’est achevée vendredi dernier à Paris par des appels à «une campagne internationale» en faveur de ces prisonniers. Une réunion visant à sensibiliser l’opinion publique française et les Libanais de Paris a été organisée, à la clôture des travaux par plusieurs responsables d’associations humanitaires et en présence de familles de détenus, selon un communiqué du Mouvement franco-libanais de soutien aux Libanais détenus arbitrairement (SOLIDA), organisateur de la Semaine. Les proches de détenus ont eu l’occasion de s’exprimer à cette occasion. Le communiqué cite notamment Mme Sonia Eid, porte-parole du comité des familles de détenus libanais en Syrie, récemment constitué, et mère de Jihad Eid, étudiant (aujourd’hui agé de 27 ans) capturé par l’armée syrienne le 13 octobre 1990, jour de la chute de l’ancien chef du gouvernement de militaires le général Michel Aoun. Mme Eid a affirmé savoir que son fils était détenu à la prison de Mazzé, dans la banlieue de Damas, et qu’il était en «très mauvaise santé». Le cas de Johnny Nassif, 23 ans, détenu depuis l’âge de 16 ans en Syrie, a également été exposé, de même que ceux de Kaytel Hayek, lieutenant-colonel de l’armée libanaise emprisonné à Mazzé depuis 1994, de Boutros Khawand, kidnappé en 1992 et de Tanios Tayyar, enlevé, selon le communiqué, à un barrage syrien en 1978. Egalement au cours de cette réunion, Mme Simone Lellouche, chargée du Liban à la section française d’Amnesty International, a annoncé la volonté des différentes organisations qui ont participé à la Semaine d’action de lancer «une campagne internationale en faveur des prisonniers libanais en Syrie». Mercredi dernier, lors d’une conférence de presse tenue à l’initiative de plusieurs ONG, parmi lesquelles Amnesty, la Ligue française des droits de l’Homme, la Fédération internationale des ligues de droits de l’Homme (FIDH) et SOLIDA, le président de la FIDH Patrick Baudoin avait appelé le président syrien Hafez el-Assad à «libérer tous les Libanais détenus dans les prisons syriennes» et demandé, en attendant, aux autorités syriennes de fournir une liste nominative de tous ces détenus. M. Baudoin a aussi appelé les autorités libanaises à «mener une investigation efficace et indépendante sur les détenus libanais en Syrie afin qu’ils soient soumis à la législation libanaise». Sans avancer de chiffre précis, il avait affirmé que le nombre des détenus était, «contrairement à ce qu’avait déclaré le président Elias Hraoui, bien plus élevé que 213 personnes». «Il y a des centaines de détenus (libanais) dans les prisons syriennes et nous n’avons que peu d’informations sur leur sort», avait-il ajouté.
La Semaine d’action et de soutien aux détenus libanais dans les prisons syriennes s’est achevée vendredi dernier à Paris par des appels à «une campagne internationale» en faveur de ces prisonniers. Une réunion visant à sensibiliser l’opinion publique française et les Libanais de Paris a été organisée, à la clôture des travaux par plusieurs responsables...